mardi 19 décembre 2017

Inspection du Travail : un travail essentiel, quand il est fait avec conscience et courage - et encore plus maintenant, alors que le pouvoir prétend en être maître pour l'entraver

Nous en avons parlé il y a peu (note antérieure) : une mobilisation a pris corps pour soutenir une Inspectrice du Travail gravement mise en cause et menacée par son employeur, le Ministère du Travail, lequel, dans cette affaire (comme dans d'autres), pense et agit comme n'importe quel employeur MEDEFisé. Notre secrétaire général, Philippe Martinez, a signé un appel, et des camarades de la CGT sont allés manifester avec d'autres contre la procédure disciplinaire engagée contre cette Inspectrice. Mais comme nous l'avons aussi dit, c'est toute l'Inspection du Travail qui a été attaquée pour être neutralisée, par le patronat MEDEF et par ses larbins. Une série de "réformes" iniques ont été adoptées et imposées, depuis la "réforme" Sapin, unanimement rejetée par toutes les organisations syndicales des fonctionnaires de ce Ministère. Ce sont les champions de la délinquance en col blanc qui ont dictées ce qu'ils exigeaient, afin qu'ils cessent d'avoir des ennuis. C'est comme si Al Capone avait exigé du gouvernement américain qu'il vire Eliot Ness, et que la police soit composée par ses amis. Il y a deux ans, un camarade, conseiller du salarié, très actif sur le terrain, auprès des salariés, sur le secteur de la Réole, a adressé un mail à Mme Coulon, inspectrice du travail, responsable de l'unité de contrôle, Sud-Est, en Gironde. Il lui a dit ceci :  "A titre personnel mais aussi en tant que Conseiller du Salarié, je n'ai aucun intérêt à me heurter avec votre administration. Je pense et je souhaite que nous pussions continuer a travailler ensemble dans la défense de tous les salariés, c'est simple et clair. Je constate simplement que depuis une année, la Direccte Aquitaine présente des défaillances au niveau de son action, qui portent préjudice aux salariés, rendant par la suite inabouti le travail réalisé sur le terrain par nos conseillers juridiques. C'est dans ce contexte que je vous demande de recevoir une délégation de l' Union Locale CGT Sud Gironde dans vos locaux afin qu'ensemble nous puissions déterminer et mieux se coordonner les fonctions des uns et des autres. Néanmoins, et dans un bon esprit, je tenais à vous rappeler, comme dit un de vos ex collègues,  que vous faites un métier fantastique, extraordinaire, un des plus intéressants, passionnants : vous avez le droit de rentrer à toute heure du jour et de la nuit dans les entreprises et de contrôler les employeurs, les entreprises. Ce sont eux qui trichent, qui dissimulent un milliard d'heures supplémentaires qu'ils volent à leurs salariés pour augmenter sans cesse leurs marges bénéficiaires. N'ayez pas peur des "cris " patronaux qui se plaignent de la crise : jamais leurs profits n'ont été aussi énormes. Jamais la France des actionnaires, jamais la France exploiteuse n'a été aussi riche. Jamais les richesses produites par les salariés n'ont été aussi mal distribuées. Jamais les salariés n'ont eu autant besoin de protection. Jamais le Code du Travail n'a été aussi nécessaire, à renforcer, et vous là, j’espère, pour le faire appliquer effectivement contre la délinquance patronale massive qui s'est accrue ces dernières années. Vous savez tous qu'un restaurant sur quatre use de travail dissimulé. Vous savez tous comment les fortunes des majors du BTP se sont édifiées sur la fausse sous-traitance, le travail dissimulé, les sans papiers délibérément surexploités. Vous savez à force de les visiter la réalité des entreprises. Vous savez ce qu'est l'extension des maladies professionnelles, des TMS et des AVC, des RPS, le harcèlement, les licenciements abusifs. Alors vous n'allez pas vous plier aux ordres des petits chefs serviles des nouvelles DIRECCTE, vous êtes titulaires, protégés par la convention de l' OIT ( la même que vous m'envoyez pour mémoire), vous avez pour "mission d'alerter les gouvernements en place sur le sort qui est fait aux salariés ", allez-y !! Vous êtes indépendants mais pas neutres, vous n’êtes pas là pour conseiller les employeurs mais pour les contrôler et les sanctionner quand ils fraudent ! Vous n’êtes pas des conseillers, vous êtes la police des patrons ! il en faut une, déterminée, sérieuse, entêtée, efficace. Vous êtes des experts contre les infractions, les trucages, les délits patronaux. Vous n’êtes pas impartiaux : ce sont les patrons qui sont assujettis au Code du Travail, pas les salariés ! Parce que les salariés sont subordonnés, ils ont droit à une protection juridique, économique et social ! Vous ne pouvez pas tolérer les discriminations anti syndicales, ni le fait que les IRP soient piétinées. Vous êtes là pour, lorsqu'ils sont foulés aux pieds, rétablir les droits, la dignité de ceux qui produisent les richesses de la France. On n'est plus au Moyen Age. On est, on veut être dans une République citoyenne ! L'ancienne présidente du MEDEF ( Mme Parisot) avait osé dire que "la liberté de penser s’arrête là où commence le Code du Travail", elle devrait être couverte de honte tout comme Mr. GATTAZ qui est son digne successeur !! Madame, le Code du Travail est essentiel, il est fait de sueur et de sang, de luttes et de larmes, il est dénigré, méconnu, fraudé, c'est un droit intime, quotidien, pour des millions de salariés. Vous êtes le bras armé de la répression pour le faire appliquer. Ne voyez pas votre mission avec distanciation mais avec passion. On a voulu vous apprendre à être technocrates, juristes froids et statisticiens soumis, fonctionnaires obséquieux. Soyez engagés, votre métier a un vrais sens, soyez fiers ! Et si vous vous heurtez à la bureaucratie servile de la DGT, dites-vous que vous avez le choix : si vous y perdez des parts de primes, sachez que vous y gagnerez des parts d'estime de vous-mêmes ! En attendant une éventuelle date disponible dans votre agenda pour qu'on puisse conjointement échanger en bonne intelligence,"   

Est-ce qu'un tel propos discrédite la CGT ? Ou avait-il raison d'être aussi clair et précis ? Nous, nous savons, qui nous sommes, pourquoi nous sommes comme nous sommes, pourquoi nous faisons ce que nous faisons. D'autres sont, hélas, confus - si ce n'est pire.

lundi 18 décembre 2017

Mac Do à la Réole : une condamnation aux Prud'hommes de Bordeaux pour harcèlement moral

"MacDo" est une multinationale bien connue pour ses "produits", dont nous ne commenterons pas les "qualités" - ou défauts. Un jeune salarié employé sur le site MacDo de la Réole a bien été victime d'un harcèlement moral - c'est ce qu'un jugement des Prud'hommes de Bordeaux a établi, en condamnant l'entreprise à lui payer des dommages et intérêts, pour. Ce salarié a été soutenu par le conseiller salarié CGT de la Réole, secrétaire de notre syndicat. Voici une nouvelle victoire judiciaire. Le "management" à la sauce MacDo vise à pousser les salariés recrutés à ne pas rester dans l'entreprise. Ainsi, sauf une minorité, les salariés n'ont pas une ancienneté importante, avant leur départ.




jeudi 14 décembre 2017

Contre les syndiqués, les syndicalistes, actifs, CGTistes ou autres, le Ministère du Travail est à l'oeuvre depuis des années, et aggrave...

Le secrétaire de la CGT, Philippe Martinez, a signé avec d'autres une Tribune pour interpeller la Ministre du Travail, parce que ce Ministère attaque une Inspectrice du Travail, sur la base du récent "code de déontologie". Nous adressons notre soutien à cette Inspectrice, comme à l'ensemble de cette profession, sinistrée, puisqu'elle a fait l'objet de successifs plans qui visaient à la neutraliser petit à petit, pour finir par la neutraliser totalement. C'est ce que ce Ministère a quasiment réussi à faire. L'indépendance de ces inspecteurs, bien que l'OIT ait insisté sur son importance, n'existe plus. C'est un corps sous contrôle d'une hiérarchie et d'une hiérarchie qui travaille en ayant au bout du fil 24 heures sur 24 le MEDEF. Si cette Tribune a son utilité, ces personnalités et leurs organisations devraient interpeller cet Etat hyper-autoritaire pour qu'il annule un certain nombre de dispositions prises sur et contre ces agents, pour qu'il rétablisse l'indépendance de ces travailleurs, et pour qu'ils aient à nouveau des moyens et des droits adaptés à la gravité des problèmes. Pour l'heure, des responsables préfèrent se faire les complices de délinquants en col blanc, made in MEDEF. Et au-delà de l'Inspection et du Ministère du Travail, c'est et la Fonction Publique et le monde des entreprises non publiques qui sont dans le collimateur de cet Etat patronal, avec une repression nationale immense, qui concerne des milliers et des milliers, de travailleurs, de syndiqués, de citoyens. Ce que le gouvernement Erdogan fait en Turquie, le gouvernement actuel le fait en France, en poursuivant et aggravant les basses oeuvres des précédents. Plus que jamais, la séparation de l'Etat et du MEDEF est une nécessité.

mardi 12 décembre 2017

Grèce écrasée par l'UE : la réponse solidaire, malgré les obstacles et les fascistes - bientôt, à La Réole...

Sur son blog, Yannis Youlountas fait le récit de ce voyage de 15 jours, de France vers Exarcheia. Ce que des organisations devraient faire et qu'elles ne font, des femmes et des hommes, le font, grâce aux dons et aux soutiens de milliers de citoyens. Dans la Grèce du sinistre Tsipras, qui offre ses joues de "gentil garçon de gauche" pour imposer des attaques inédites depuis le gouvernement des Colonels contre les travailleurs et les citoyens (jusqu'à une mise en cause du droit du grève qui vient d'échouer, grâce à une nouvelle forte mobilisation sociale), la police grecque agit de concert avec les fascistes. C'est pour cela que Yannis parle de ce convoi comme le "convoi de tous les dangers".

Prenez connaissance de cette très longue note, dans laquelle Yannis vous donne à voir des photographies sur ce convoi, et évoque notamment la présence du SMP CGT SG, représenté par José, avec la CNT 33, avec Christian. Cet engagement commun prolonge celui entre la CGT et la CNT, par une journée contre la Loi El Khomri, à Langon, en 2016.


Le 8 janvier prochain, aura lieu, au Ciné Rex à la Réole, à 20h30, la diffusion du film d'Eloïse Dubourg, "Récit d'un convoi solidaire en Utopie", en présence de la réalisatrice et de Yannis Youlountas.

mercredi 29 novembre 2017

En Grèce : le témoignage d'un camarade, après 15 jours d'un voyage solidaire, sa découverte d'un massacre social made in UE


















Un camarade de notre Syndicat, soutenu par celui-ci, a participé en novembre 2017 à un convoi en solidarité aux prolétaires grecs (devenus des précaires permanents) et à des réfugiés. Ce projet a connu de très nombreuses difficultés : sur place, la police était omniprésente et elle effectue un travail partial et scandaleux, mais aussi des menaces fascistes, des médias locaux excitant la haine, des agressions, avec un convoyeur hospitalisé, l’arrestation d'un camarade lors de la manif du 17 novembre (voir vidéo), des blessures de plusieurs autres,  auxquelles sont venues s’ajouter des pluies diluviennes (15 morts), avec des inondations. Nos nerfs ont été mis à rude épreuve, mais nous avons réussi : l’ensemble des biens et des dons ont été remis à leurs destinataires. Les livraisons prévues dans les squats occupés par des réfugiés (dont certains sont menacés par des peines de mort dans leur pays, contre leur liberté d’expression) ont permis de ravitailler et sauver financièrement des cuisines sociales et solidaires, ouvertes à toutes et tous (grecs et autres). L’apport financier a permis le maintien de diverses structures autogérées, culturelles, sociales, militantes. Ce convoi a été composé de plusieurs dizaines de véhicules, partis de toutes les régions de France, et d’autres pays (6 nationalités présentes), et malgré l’ adversité  qui a conjugué des forces de l’État grec avec des milices fascistes (qui nous ont surveillé et menacé dès notre entrée en territoire grec, jusqu'à notre destination dans le quartier d'Exarcheia, véritable symbole de la Résistance, sans que les autorités s'y opposent nullement à ses agressions, mais bien au contraire s’en fassent complices), notre engagement a atteint ses objectifs. 


























En Sud Gironde, avec d'autres camarades de lutte, d'action, et ce pour certains ayant des réflexions idéologiques qui ne collent pas à la virgule près avec la CGT mais possédant l'intelligence nécessaire et imposée qui nous conduit à mener des actions dont nous ne pouvons que sortir encore plus grandis et plus forts, un exemple a été donné. Nous pouvons, nous devons, être solidaires, là-bas, comme ici, parce que, partout, nous subissons les mêmes politiques, à des degrés divers. Résister ensemble et unis dans l'essentiel !! Reste que nous devons nous demander : quand sera t-il organisé un rassemblement efficace et unitaire partout ? Quand nos syndicats et organisations politiques comprendront-ils qu’il n'est plus l'heure du chacun pour soi, assis dans un confortable fauteuil dans son beau bureau, à se regarder son propre nombril ? Nous avons besoin de de vraies initiatives qui permettront un véritable changement dans l'organisation de nos instances, dans notre mode de vie, en société, au travail, en famille, histoire simplement d’être heureux, fière, d'oublier le mot ESPOIR, puisque ESPÉRER ce n'est pas être maîtres de nos vies mais qu'attendre que ...  Il y a plusieurs semaines, nous avons publié le texte pour l’appel à la constitution d’un comité des travailleurs. Qu’il s’agisse de ce qui se passe en France comme en Grèce, en Espagne, au Portugal, en Italie, en Allemagne, etc, nous avons besoin que l’organisation des travailleurs change radicalement la donne en notre faveur. Sinon, sans cela, nous nous trouvons avec la situation des Grecs, «gérée», d’une main de fer quand il s’agit d’aller frapper des manifestants légitimes, par une fausse «gauche» qui a fait croître de manière exponentielle la très grande pauvreté en Grèce, ce que notre camarade a vu de ses propres yeux. Et de cela, les «médias» ne nous parlent pas, mais colportent de temps en temps des brèves élaborées par des agences de presse américaines ou pro-américaines. De France, les citoyens doivent connaître très exactement cette situation grecque, puisque l’objectif des dirigeants européens et d’une partie des politiciens professionnels français est de nous amener à la même situation.

https://grece-aube.fr/ 



dimanche 26 novembre 2017

Le dirigeant d'une entreprise de transport condamné à deux mois de prison avec sursis pour une agression caractérisée

Romain, jeune salarié, a été employé par la société de transport (Transkal), en Gironde, en tant que chauffeur. Il a constaté que, pour lui et d'autres salariés de cette PME, il existait le problème classique, généralisé, d'une rémunération mensuelle
incomplète.L'employeur n'a rien voulu entendre. Il a également constaté que cette entreprise, de plus de 11 salariés, ne disposait pas d'une représentation élue du personnel, malgré son obligation. Il s'est syndiqué à la CGT et, avec notre soutien, il a obtenu qu'une élection se tienne. Il a été candidat - et élu. Une salariée, cadre, proche de l'employeur, a requis l'annulation de ces élections, et a été déboutée. Quand l'employeur a compris que la CGT s'implantait dans l'entreprise, il ne l'a pas supporté et il a tenu, à l'attention de plusieurs salariés, des propos contre la CGT, en disant clairement que ceux qui s'affilieraient à la CGT seraient virés. Dans la foulée, à l'occasion d'une rencontre au sein de l'entreprise, il s'est approché de Romain et il l'a giflé, frappé au visage. Romain a quitté l'entreprise et s'est rendu chez un médecin, pour faire constater les coups. Il a porté plainte, et a été représenté par Me Guédon, avocate à Bordeaux. Il a été mis en arrêt de travail (la CPAM a reconnu "l'accident" de travail). La plainte a été instruite, et l'employeur a été poursuivi devant le Tribunal Correctionnel. Il y a un mois, l'audience s'est tenue. Une peine de deux mois de prison vient de tomber. L'impunité patronale connaîtrait-elle des limites ?! Quand certains voulaient l'abandonner, le syndicat multipro CGT a soutenu Romain tout au long de cette première partie de son combat pour faire reconnaître cette violence patronale.

lundi 20 novembre 2017

Notre soutien à Georges Louis (déclaration complète à lire sur "Lundi Matin")

Déclaration sur ma situation d’inculpé du 10 octobre 2017
Texte en défense devant la 23e chambre du Tribunal correctionnel de Paris
Je suis un syndicaliste. Je milite contre toute forme de précarité et d’exclusion depuis de longues années. Pour moi adhérer à la CGT c’est lutter sans relâche y compris par la grève avec mes camarades de travail contre l’arbitraire patronal. Ces acquis obtenus, nous les défendons avec détermination en manifestant.
Délégué syndical, Trésorier du Comité d’Entreprise et Secrétaire du Comité d’Hygiène, de Sécurité et des Conditions de Travail, j’essaye à travers mes engagements d’être digne de ceux qui, par leurs combats durant de longs mois, ont permis la mise en place de ces instances du personnel. Je pense à cet instant aux millions de grévistes en 1936 et en 1968.
Mais aussi à ces syndicalistes devenus résistants dès 1940. Pourchassés, torturés, abattus, déportés, ils n’ont jamais courbé l’échine face au conformisme et à l’apathie générale. En face, un gouvernement collaborateur, une administration complice, un patronat avide de laver l’humiliation de tant de concessions faites durant l’été 36. Souvenons-nous du « plutôt Hitler que le Front Populaire ». La défaite cinglante du fascisme a signifié aussi celle de la collaboration d’intérêts bien compris entre capitalisme et totalitarisme. N’oublions pas certaines fortunes actuelles, constituées par l’accaparement de biens juifs et autres spoliations.
Les conquêtes acquises ensuite dans l’immédiat après-guerre comme la Sécurité Sociale ou le Comité d’Entreprise sont devenus insupportables pour les patrons. C’est 70 ans de trop pour le MEDEF. Allons fainéants, sans rien, sans dents, au boulot jusqu’à la mort ou au mieux jusqu’au fauteuil roulant !
Depuis le 10 octobre je suis considéré comme un violent, un terroriste, un ennemi d’une société en marche. Et pourtant l’an dernier j’ai participé à toutes les manifestations contre la loi travail et je ne fus pas une seule fois interpellé alors que je sais que les policiers sont sur le qui-vive pour procéder à des arrestations en cas de violence...
Or cette violence, d’où vient-t-elle ? Pour ma part je la vois tous les jours : dans la rue, où des pauvres dorment par terre dans l’indifférence générale, où des migrants sont pourchassés comme des poux au lieu d’être considérés comme des réfugiés bénéficiant d’un minimum respect. Violence également lorsque des salariés se suicident sur leurs lieux de travail et sont montrés pas les médias bien-pensants comme des paumés et des dépressifs et non des victimes du monde du travail.
Mais l’État estime que cette violence n’en est pas une. Ces personnes enfreignent la loi ou sont des asociaux donc l’État se dédouane de toute responsabilité comme pour l’entrepreneur licenciant sans vergogne et planquant ses profits dans des paradis fiscaux. Pour ça la loi est muette ou pire elle approuve.
Oui cette véritable violence contre une partie de la population est normale. Se battre pour préserver des acquis sociaux comme le CDI, le CE et la SECUest synonyme de licenciement dans le monde rêvé des ordonnances. Les maîtres des forges triomphent avec leur idéologie néoclassique destructrice de pays et de populations. Une grève, une révolte, les fouteurs de merde seront matés par le gaz lacrymogène et le Flash Ball. Et attention s’ils ne comprennent pas finalement, les policiers équipés de fusil d’assaut guettent. On ne sait jamais avec des terroristes potentiellement déguisés en manifestants ou en grévistes comme l’a dit Gattaz. Moi-même le lendemain de mon arrestation l’OPJ me désigne comme un terroriste : « Vous êtes pires que les terroristes car eux au moins ils revendiquent, pas vous ».
Nous, manifestants transformés en Djihadistes rouges et noir après les « Djihadistes verts ».
Étrange ironie que de me cracher à la figure ce genre d’insulte alors qu’il y a plus de 70 ans mon père Georges Louis était lui aussi désigné comme un terroriste menaçant la bonne marche de la collaboration entre capitalistes et occupants, sauvant des « étrangers » ennemis de la France et autre réfractaires à l’ordre nouveau. Le 22 mars 1944 ce terroriste est arrêté à Paris au 10 rue d’Hauteville par des policiers français, détenus à Fresnes dans une prison française, déporté comme 2 062 résistants et « étrangers » de Compiègne dans un train de la SNCF le 4 juin 1944 en direction de l’Allemagne puis de la Pologne puis de l’Autriche. Tant mieux, un terroriste en moins. La révolution nationale doit se passer d’eux, le préfet de la Gironde Papon peut poursuivre sa noble tâche criminelle avant d’être recyclé en préfet de police et en ministre. Et de poursuivre sa besogne meurtrière contre des centaines d’Algériens le 17 octobre 1961.

jeudi 26 octobre 2017

Pour Christian de Montlibert, la fondation Copernic... et nous, "l’élection de Macron ? le rêve réalisé du MEDEF"




"La réussite électorale de Macron et de son mouvement « En marche » est le produit de forces, matérielles et symboliques,  travaillant la société depuis au moins une quarantaine d’années, (en fait on pourrait commencer cette histoire avec le plan Marshall) qui ont abouti aujourd’hui à occuper la place dominante du  champ politique. Cette accession au pouvoir d’Etat  a pu se concrétiser    grâce à un contexte idéologico social où la gauche de gouvernement n’obtient plus le soutien de son électorat alors que  l’extrême  droite nationaliste gagne en influence. L’équipe Macron a su aussi profiter  d’un contexte électoral particulier (les primaires, l’affaire Fillon) ; La tactique utilisée  a été organisée à partir d’un projet construit comme une entreprise de communication. Adopter ce point de vue implique de ne pas tenir compte de ceux et celles qui ont voté Macron pour éviter Le Pen mais de s’en tenir à  celles et ceux, qui ont eu intérêt à sa réussite et,  particulièrement, à celles et ceux,  «  politiquement actifs » comme le disait Max Weber,  qui ont rallié ou soutenu le mouvement « en marche ». L’hypothèse étant que,  des premiers, directement liés  aux forces économiques qui espéraient et sans doute envisageaient de prendre le pouvoir politique, aux seconds qui ont constitué l’électorat de la présidentielle et des législatives, en passant par celles et ceux qui ont été présentés par les instances dirigeantes de la « République En Marche »,  se retrouvent (plus  affirmées,  moins en contradiction avec d’autres intérêts et points de vue, chez les premiers, moins nettement  chez les seconds) –  les mêmes caractéristiques déterminantes de l’ adhésion.

La victoire électorale de Macron : une  conjonction de deux procès du capitalisme en France

L’accession de Macron à la présidence de la république c’est, à la fois,  la victoire des  forces du capitalisme converti au néolibéralisme et à la mondialisation et la réussite d’un patronat modernisé et modernisateur désireux de reléguer dans un passé jugé dépassé les manières de faire d’un prolétariat mobilisé. Ces deux dimensions s’appuient et se confortent l’une l’autre.
Tout se passe en effet comme si  le capitalisme financier exigeait  d’autres modes de pensée, d’autres catégories,  que les modes de pensée et  les catégories, qui avaient et ont cours dans la « classe ouvrière mobilisée ». Pour le dire autrement, tout se passe comme si  le capitalisme néolibéral nécessitait,  pour fonctionner,  une  organisation de la connaissance du monde social   radicalement différente de celle  qui était mise en pratique dans un capitalisme industriel taylorien-fordiste, soumis à  des normes d’Etat plus ou moins keynésiennes. Dans ces conditions tout se passe comme s’il fallait écarter les porteurs d’un mode de pensée jugé  inadapté.
Corrélativement  le patronat français, soucieux de réduire l’influence du prolétariat mobilisé,  a su  trouver dans le fonctionnement du néo libéralisme un moyen pour espérer  recouvrer sa capacité de domination un moment mise à mal par les conquêtes du salariat mobilisé. Contre le développement d’un « Etat social » qui assurait aux salariés un socle d’amélioration des conditions d’existence et une réduction des inégalités, une meilleure maitrise du temps disponible et une reconnaissance de leur droit d’avoir de droits,  il fallait reprendre l’initiative et engager des politiques régressives.
Non pas que le patronat ignore l histoire au point d’avoir oublié la légitimité  et l importance des syndicats et de la gestion paritaire ni qu’il soit opposé à  des salariés  protégés contre les risques de l’existence ni qu’il n’apprécie pas la qualité de la formation (même s’il souhaiterait qu’elle soit plus adaptée à ses exigences),  bien au contraire,  mais à condition qu’il ne les finance pas : d’ailleurs pour lui les cotisations sont des « charges ».  Or depuis le XIX e siècle la protection sociale repose sur l’idée  que  le capital, utilisant la force de travail, doit  cotiser pour sa production et sa reproduction. Le patronat partage un autre point de vue et défend plutôt l’idée que c’est à chacun de financer sa sécurité ou, moindre mal à ses yeux,  de financer les systèmes de protection par l impôt sur les revenus ce qui revient à dire dans un cas comme dans l’autre que les salariés payeront pour la production et  reproduction de leur force de travail. Passer d’un système de cotisations basées sur le travail et acquitté, pour la plus grande part,  par le capital à un système assis sur les revenus c’est complètement tourner le dos à cent ans de luttes sociales  et de conquêtes.

Première force. Une  victoire des entrepreneurs : la   « Grande  Transformation » du patronat et la « Refondation sociale »

On peut considérer que la dynamique qui permettra l’accession  de Macron à la présidence de la République commence il y 20 ans avec la création  du MEDEF. Ce n’est pas un hasard si le Président de la République a fait de la réforme du droit du travail son premier chantier. Et ce n’est pas un hasard si  Premier ministre pour parler des ordonnances sur le droit du travail a utilisé l’expression de « grande transformation ». Sans traiter  des filiations idéologico –politiques de Macron (il faudrait remonter aux prises de positions de Jacques Delors, de Michel Rocard, de Dominique Strauss-Kahn et d’autres pour ce faire) il est nécessaire pour le comprendre de s’arrêter  aux transformations de la conscience de soi des instances patronales dont le changement de nom est le meilleur indice.
Cette transformation s’est effectuée le 27 octobre 1998 et immédiatement a fait de la transformation du droit du travail un de ses chevaux de bataille.  Changer d’identité en passant du  « Patronat » aux « Entrepreneurs »  (du CNPF au MEDEF) est en effet  une pratique chargée de significations :  d’abord  c’est l’abandon du terme patron qui implique à la fois un rapport de domination ( le maître chargé du commandement, dit Littré), et un rapport de paternalisme ( le patron -père étant le modèle et le protecteur) pour le mot d’entrepreneur qui valorise l’initiative et le profit ( celui ou celle qui a des projets et s’efforce de les réaliser et aussi celui ou celle qui exploite un produit pour son compte), ensuite c’est le passage du singulier au pluriel supposant une unité des points de vue et des manières de faire des dirigeants de l’économie au profit d’une diversité  des intérêts et des prises de position. Sociologiquement parlant cette diversification est importante car elle signifie que des univers économiques,  avec leurs manières de faire et leurs règles propres,  se constituent et peuvent diverger dans l’appréhension de leurs intérêts immédiats. Cette nouvelle organisation de la division du travail économique, dans laquelle la financiarisation s’autonomise, guide les orientations des « entrepreneurs » qui veulent,  à leur exemple, que le monde social deviennent un monde d’individus en concurrence les uns avec les autres sans organisations collectives autres que celles d’un intérêt toujours provisoire. Soit pour le dire autrement que l’on passe d’un système social basé sur des communautés de travailleurs cherchant à améliorer collectivement  leurs conditions d’existence à des associations de salariés individualisés défendant leurs intérêts particuliers.
L’attaque contre un droit du travail cristallisé dans la loi ne se fait donc pas au hasard mais vise à réaliser systématiquement une philosophie politique. Deux prises de position en témoignent très explicitement : les déclarations de janvier 1999 lors de l’assemblée générale constitutive du groupement des « entrepreneurs » et les propos tenus par les responsables du MEDEF,  Seillière et Kessler,  lors de l’université d’été du Medef en Août 2003.
Les déclarations de 1999 font référence à une « nouvelle constitution sociale ». Elles reposent sur une dépréciation de la démocratie parlementaire qui impose par la loi trop de contraintes. L’expression de « nouvelle constitution sociale », sans doute très consciemment choisie, implique que la loi serait subordonnée aux accords passés dans les entreprises avec les représentants de la « société civile ». Ainsi la « hiérarchie des normes », qui veut qu’un accord de « branche » et à fortiori un accord d’entreprise ne soient acceptés que s’ils offrent des avantages supérieurs à ceux de la loi, gêne trop le patronat pour qu’il ne souhaite pas sa disparition. Il s’agit bien d’une véritable révolution politique puisque un contrat signé entre des parties censées représenter la société civile l’emporterait sur la loi votée par les représentants élus du peuple. Dans cette conception politique pour la moins confuse (qui sont ces représentants de la société civile ?) le parlement perd l’initiative de toute loi contraire aux intérêts du patronat. Il ne garde sa capacité législative que pour entériner des accords utiles aux intérêts des entrepreneurs. Pour bien se faire comprendre sans doute le Medef est revenu sur cette question politique en Août 2003 lors de sa session d’été, placée sous l’égide de la « Grande Transformation ».
Pour eux, une nouvelle organisation du pouvoir politique est possible. Le système de domination manageriocratique dont ils rêvent appelle une « nouvelle gouvernance » qui repose sur des contrats passés avec les représentants de la société civile plus que sur la loi et s’affranchit, comme ils l’écrivent, « des constitutions, des élections, de la politique elle-même ». La grande transformation à laquelle travaillent les responsables du MEDEF passe donc par une sorte de « coup d’Etat » rien moins que révolutionnaire puisqu’il aboutit à remiser les institutions politiques actuelles. Dans ce cas on peut parler justement de « révolution conservatrice ». Il est vrai qu’ils ont l’appui des sectateurs les plus acharnés du néo-libéralisme qui souhaitent que  l’Etat devienne  « modeste », réduisant comme peau de chagrin son aire d’intervention. Réduction d’ailleurs indispensable si l’on suspecte la démocratie parlementaire de dépenses indues, et, surtout, si pour améliorer la compétitivité, dans la lutte concurrentielle qu’entraîne la globalisation, on juge nécessaire de démanteler des politiques sociales trop coûteuses pour ne pas grever les profits.
Que les salarié(e)s deviennent  « entrepreneurs » de leur emploi, eux aussi, comme le souhaitent les tenants de la  « refondation », serait déjà, on en conviendra, une  grande transformation !  Car c’est bien d’entreprise et de prise de risque dont il s’agit. Si le patronat a disparu et se voit remplacé par des entrepreneurs, le salariat ne peut plus exister et doit à son tour devenir une collection d’individus soucieux eux aussi de maximiser leur intérêt en prenant les risques nécessaires à la réussite du « cœur » de leur entreprise : être employable. En somme pour le Medef le monde social devient une suite de contrats entre « entrepreneurs » différemment équipés : le salariat n’existe plus. Ceci implique bien sur de transformer  en le réduisant  le droit du travail  Supprimer ce droit c’est ouvrir la porte à toutes les régressions sociales car il n’y a pas plus de raisons pour demain, ne pas soumettre le versement des autres formes de salaire différé (indemnités de maladie, retraite, cotisations ouvrant la formation continue…) à la contractualisation individualisée qu’il n’y a de raisons à maintenir les cotisations patronales à un taux suffisant pour couvrir un droit qui n’existerait plus. Cette volonté politique autorise la mise en place de pratiques qui, divisent les collectifs et individualisent toujours plus. L’expression du Medef « refondation sociale » a été une inversion de la réalité ; en fait c’est de démolition sociale qu’il s’agissait.
L’attaque contre un droit du travail cristallisé dans la loi vise à réaliser systématiquement une philosophie politique particulière. Voir dans le droit du travail – fortement contradictoire, tiraillé qu’il est entre un droit privé et un droit public, une sorte de cadre intangible des relations de travail serait en effet une erreur. Le droit du travail est plus que les autres droits marqués par son histoire : les rapports sociaux en déterminent les formes, les avancées et les reculs – politique et économie y sont plus qu’ailleurs étroitement mêlés.  Reste que, fondamentalement, le droit du travail met en place des systèmes de régulation qui assurent aux individus qu’ils ne sont pas des pièces totalement interchangeables sur un marché du travail totalement libéralisé. S’attaquer au droit du travail c’est s’en prendre aux mécanismes que le groupe des salariés à mis en place pour retrouver une maîtrise de l’échange sur le marché très particulier qu’est le marché du travail.
L’attaque contre le droit du travail – énoncée dans les déclarations de janvier 1999  lors de la création du MEDEF, puis  reprise dans  les propos tenus par Mrs Seillière et Kessler lors de l’université d’été du Medef en Août 2003 –   a commandé les orientations de deux rapports remis au gouvernement  en 2004 et en 2005. Le rapport Virville, (à l époque directeur des ressources humaines de l’entreprise Renault),  qui  avait été précédé d’un rapport établi par Camdessus (ancien directeur du FMI), est à ce titre des plus significatifs. Pour faciliter « la liberté totale de circulation des capitaux » dans une « zone de libre échange où la concurrence est libre » ce texte insiste sur le fait que la main d’œuvre doit être « formée, flexible et adaptable » (comme bien d’autres avant lui tant la doxa des classes dirigeants a d’autant plus de chances d’être entendue qu’elle est répétée à l’infini), mais allant plus loin encore ce rapport affirme nécessaire de revoir les frontières qui,  jusqu’alors,  séparaient le travail indépendant du travail salarié et propose « aux usagers du droit du travail de choisir dans quel régime juridique ils souhaitent inscrire leur relation ». Il suffirait que le travailleur choisisse le statut d’indépendant pour que le rêve du Medef d’une société d’entrepreneurs devienne réalité ! Il faut souligner qu’ici « le bénéficiaire du droit »  devient « un usager du droit ». Derrière ce changement de mot (de bénéficiaire à usager) se cache un changement complet de conception du monde : le travailleur peut choisir en fonction de son intérêt tel ou tel statut. Le collectif du salariat se dissout dans une collection d’individus d’autant plus concurrentiels qu’atomisés.
Mais le MEDEF ne s’en tenait pas là,  il lui fallait, pour assurer la « refondation sociale qu’il souhaitait,  réduire le nombre de fonctionnaires et  ramener les autres au travail et  « à la réalité »,  égarés  qu’ils étaient sans doute dans les fantasmes d’un délire paranoïaque suspectant l’entrepreneur et le libéralisme de tous les maux. Ce nouveau système n’aura pourtant toute son efficacité qu’autant qu’il parviendra à rétablir l’ordre dans l’école non seulement en permettant, à côté des savoirs, de favoriser l’apprentissage de « savoir faire » utiles, (les compétences exigées par les postes de travail),  mais surtout en inculquant un « savoir être » pétri « d’esprit d’entreprise ».  Il exige ensuite, dans les relations salariales, un nécessaire changement « de ton »privilégiant l’individualisme et la subjectivité  et valorisant,  non le conflit (sous entendu la lutte des classes), mais  un  dialogue respectueux des « partenaires » (sous entendu associés, co-équipiers et non pas adversaires…).
En attendant que cette nouvelle philosophie politique soit mise en place – ce à quoi la présidence de Macron devrait s’employer- le patronat a entrepris, ici et là, de contourner le droit du travail et, ailleurs, d’obtenir des dérogations. La multiplication des contrats de courte durée, de l’intérim, du travail à temps partiel a de nombreux avantages dont ceux de limiter dans le temps les engagements (la durée du contrat prévue d’avance dispense du versement d’indemnité de rupture) ; de remplacer le contrat de travail par un contrat commercial avec une société d’intérim ; de diminuer le nombre d’heures supplémentaire (avec la modulation des horaires en temps partiel) et même de ne plus apparaître comme employeur avec l’externalisation d’activité réintégré par la suite dans un contrat de location. Ainsi la fiction d’un marché du travail libre de toutes entraves, donc flexible, devient lentement la réalité et disloque les collectifs et le statut de salarié. L’ « uberisation »  est l’avenir !

Deuxième force. Une victoire du néo libéralisme. 

samedi 21 octobre 2017

Une mobilisation en grande difficulté - la CGT a sa part de responsabilité

Le 19 Octobre, la CGT appelait à continuer la mobilisation contre les ordonnances Travail, sur le même mode que précédemment, une marche en circuit court et fermé. Cette forme de "mobilisation" univoque est inefficace, dépassée. En outre, la CGT a laissé faire la préparation de journées séparées. Nous devons apparemment le rappeler :la CGT est une confédération - un rassemblement de fédérations, dans une logique inter-professionnel. Nous savons que c'est l'association des professions qui fait notre Histoire et notre force. L'éclatement des mobilisations est un cadeau pour le patronat et le pouvoir. Les dirigeants de la CGT doivent cesser d'être dans les incantations identitaires classiques, et écouter la base, qui réclame l'unité d'action - et pas l'unité avec toutes et tous, comme avec la CFDT, qui n'en veut pas. Cette organisation n'est plus une organisation syndicale de salariés. Avec la CFTC, qui l'a précédé dans cette voie depuis très longtemps, la CFDT est une courroie de transmission du patronat au sein du monde des travailleurs. Philippe Martinez, notre secrétaire, ne doit plus perdre son temps à discuter avec Laurent Berger, comme à se rendre à Matignon ou à l'Elysée, lesquels instrumentalisent les images, alors que le pouvoir est dans la négation du dialogue. Nous réclamons de l'organisation, réelle, à la hauteur, et de la dureté. Nous sommes confrontés à des dictateurs, de fait ou d'idéologie, comme avec le MEDEF. Les membres de la CE confédérale doivent se réveiller.

lundi 16 octobre 2017

Sud Gironde : le 20 à Bieujac, le 28 à Lestiac, une mobilisation pour aider les Grecs écrasés et les migrants - les programmes des soirées



Le Syndicat MultiPro CGT Sud Gironde vous invite à venir participer à ces deux soirées, ou à l'une d'entre elles, et si vous ne pouvez pas, à donner des biens parmi ceux qui sont recherchés. Des convois partiront en novembre, pour apporter aux Grecs, écrasés par la politique économique de Siryza-UE et aux migrants, vos dons récoltés. Vous découvrez ici sur les documents la liste des biens recherchés.

Modération des commentaires, nos règles

Nous avons commencé le blog, en autorisant la libre publication des commentaires. Hélas, comme d'habitude, cette liberté totale a été utilisée par deux charlatans, pour polluer les commentaires par leurs éructations et autres remugles. Aussi, nous avons instauré la modération des commentaires. Nous pouvons publier tout commentaire, informatif, argumenté. Le reste, non. Les commentaires non publiés sont conservés, au cas où. Pour ceux qui ne comprennent pas cette situation, la direction de la CGT dans ce département en est responsable. Des roquets se croient autorisés à aboyer, et aboyer, et aboyer. Pour le respect de vos yeux et de vos oreilles, nous sommes obligés de ne pas laisser traîner leur ....

mardi 3 octobre 2017

12 septembre 2017 : à l'occasion de la manifestation, des femmes frappées par le SO CGT ?

Nous avons appris que des manifestants mettent en cause le SO de la CGT. Nous savons que la CGT peut être injustement mise en cause. Nous savons aussi que tout est possible, hélas, dans le monde dans lequel nous vivons. Nous prenons acte de ce que nous avons appris ici, et que des citoyens, non cégétistes, disent nous confirmer. Nous pensons que ces faits sont, s'ils sont confirmés, intolérables. La CGT ne peut pas fonctionner sur un discours public et des pratiques différentes - à l'instar des politiques. Nous espérons donc qu'une enquête interne est d'ores et déjà en cours, et qu'une réponse officielle sera donnée : les faits se sont-ils produits, comment, "pourquoi" ? Que fait la CGT pour réparer ses torts (éventuels, toujours à confirmer) et pour qu'ils ne se reproduisent plus ? Même si des citoyens et des travailleurs sont exigeants, voire même plus, avec la CGT, la violence que nous subissons toutes et tous n'a pas à être répercutée, reproduite, entre nous.

samedi 30 septembre 2017

Le rêve de MEDEFACRON ?

EN GRÈCE, IL EST DÉSORMAIS LÉGAL DE TRAVAILLER SANS ÊTRE PAYÉ !

Suite à la décision d'un tribunal grec qui ne considérait pas comme «un changement préjudiciable des conditions de travail » le fait de ne pas être payé… Une nouvelle décision de la Cour Suprême vient aggraver la situation des travailleurs non rémunérés qui avaient déjà beaucoup de mal à ester en justice sur le retard de leurs rémunérations. En effet, selon de nouvelles dispositions prises ces jours-ci, un employeur qui ne paye pas les salaires de ces employés pourra invoquer la « détresse financière». Ainsi, la combinaison de ces deux décisions confirme que les travailleurs qui sont non rémunérés doivent travailler sans être payés ! Quand on sait qu’actuellement en Grèce, les syndicats estiment à environ 1,5 million de salariés , les travailleurs non rémunérés pour une période de 6 mois… on imagine les nouveaux dégâts de cette législation anti-travail., et les difficultés qu’auront désormais les travailleurs et leurs syndicats à mener ces combats, qui sont actuellement une grade majorité des conflits actuels. Et là, on ne peut invoquer qui que ce soit : il s’agit bien d’une décision prise sous le gouvernement SYRIZA-ANEL, dit de … "gauche radicale" ! Et ces "décisions" sont prises sous l'influence de l'UE et du FMI. Les syndicats européens non réformistes doivent réagir rapidement contre ce "droit divin" de gruger, de voler, pour des travailleurs esclaves.

vendredi 15 septembre 2017

12 Septembre 2017 : malgré tout, une forte mobilisation contre les Ordonnances scélérates

La vidéo ci-dessous est reproduite ici, en raison de son intérêt pour la mesure de l'importance de la manifestation du 12 Septembre à Paris, mais cette reproduction, pour que chacun puisse se faire son avis, n'implique aucune adhésion de notre part concernant la chaîne qui la diffuse.



vendredi 8 septembre 2017

12 Septembre : dans les rues, contre les Ordonnances


Notre syndicat invite les camarades et les salariés à être dans les rues, le 12 septembre, à Bordeaux ou à Marmande, puisque, dans notre secteur, la CGT "officielle" est incapable d'organiser un rassemblement digne de ce nom.

jeudi 29 juin 2017

Contre l'Oligarchie des Incapables, où qu'ils soient - y compris, au sein de la CGT - une Lettre Ouverte

Vous trouvez ici une lettre ouverte dont j’assume toutes les paroles, les phrases, sans aucune intention injurieuse. Seule est engagée ma liberté d’expression et pourra donc être mise en cause, ce qui, toutefois, serait une absurdité, syndicalement et cégétistement parlant, mais nous ne sommes pas à une absurdité près, dans notre situation. Cela fait un an que je me suis astreint à un silence quant à une expression publique mais désormais, après une longue et mûre réflexion, partage, écoute, présence active par tous les moyens dans la défense et l'intérêt des syndiqué(e)s et/ou travailleuses et travailleuses, en tant que Conseiller du Salarié CGT depuis bien d’années (mais, étant donné la négation de ce travail par la direction actuelle de l’UD, pour combien de temps encore ?), j’ai donc pris cette décision aujourd’hui, celle de m’exprimer en tant que syndiqué – syndiqué devenu le secrétaire d’un syndicat des «isolés» en Sud Gironde. Contrecarrer nos volontés, ignorer nos idées, nous nier, nous réduire à … c’est quoi cette actualité cégétiste girondine ? Nos valeurs et nos principes, en adéquation parfaite avec les statuts de la CGT et ce qu'elle doit représenter dans la société actuelle, tout cela est devenu secondaire, par l’aveuglement, la surdité et la violente oligarchie des incapables qui font la loi et modifient à leur guise, dans leur pratique, les statuts, ajoutent de nouvelles règles et méthodes de travail, etc, selon leurs caprices. C’est à celles et ceux qui, pour l’instant, sans autre alternative devant une ci-devant Reine de la CGT, certains de ses lieutenants, parfois élus au sein même de l’instance majeure ou de syndicats, mais qui n’osent pas s'approprier complètement et statutairement, leurs mandats et responsabilités, que nous nous adressons. À celles et ceux qui, dans leur engagement au sein de la CGT, sont absolument sincères, honnêtes, je m’adresse à vous, parce que nous aimerions pouvoir vous parler, à toutes et tous, plus facilement, régulièrement. Sur ce que nous disons, pensons, notre blog est là pour cela, et c’est d’ailleurs pour cela que cette lettre ouverte est publiée ici. Quant à notre adresse mail, il s’agit de contact arobase syndicat-cgt-multiprosg point org. Notre situation relatée à maintes reprises par des échanges entretenus avec des camarades de la CEUD, qu’ils soient des nouveaux élu(e)s ou réélu(e)s lors du dernier Congrès, ou à travers des divers documents écrits adressées à l’UD 33, à la Confédération, à Philippe Martinez, à des Syndicats, à des Syndiqué(e)s, est telle que suffisante pour que, par elle-même, par sa valeur et sa force, il soit désormais nécessaire de requérir la démission immédiate de Mme Versigny. Récemment, le 15 juin 2017, le Syndicat Multi Pro CGT SUD GIRONDE a été convié par la Commission Affiliation à participer à une réunion de travail, et l’étaient également le secrétaire de l’ul Sud Gironde, un représentant de la Fédération Agro, Mme Versigny. Selon cette dernière, le Syndicat MultiPro CGT Sud Gironde n’est pas, encore, intégré à la liste des syndicats CGT en Gironde, en raison de sa volonté, personnelle ! Les conséquences sont, réellement mais aussi potentiellement, très graves, pour nos Sections, pour nos mandaté(e)s. L’UD, gérée selon les caprices de la Reine de Bordeaux, ne perçoit pas ce que le Syndicat lui doit – mais nous n’y sommes pour rien si l’UD n’est pas capable de nous permettre d’effectuer cette répartition via Cogetise. Le Syndicat a été créé statutairement, à la demande de l’UD CGT 33 et l’ul CGT sud gironde, avec la collaboration de membres du bureau de l’UD, tels que M.Faye ou M.Notais, ayant comme scrutateurs lors du vote M. Delasa et Despujol (Conseiller Prud’homal) ; toutes les démarches administratives internes à la CGT ont été effectuées ; et les externes, comme le dépôt du procès-verbal après l'élection des membres du bureau, du secrétaire du syndicat, ont été reçues par la Mairie de La Réole, adressées à l’ul CGT sud gironde, à l’UD CGT 33, au Procureur de la République. 4 mois après cette Constitution, l’UD s’est réveillée. Et le bureau de l’UD (mais pas la CE, n’est-ce pas ? Qui n’a pas été consultée, n’est-ce pas?) a fait un choix tout seul, depuis, porté par Mme Versigny, sans la moindre justification statutaire. Et des choses pareilles peuvent se produire au sein de la CGT ? Et il faut presque un an pour résoudre de tels problèmes ? Et une commission affiliation ne peut se faire entendre d’une telle secrétaire de notre UD ? ! Nous, de notre côté, nos cotisations sont toutes à jour et l’argent est bien sur un compte bancaire, dans l’attente de ! Au cours de la même réunion Mme Versigny a également prétendu assumer le fait que la liste des conseillers du salarié CGT en Gironde a évolué, là encore, de son propre chef, sans que la CE de l’UD soit informée de ces changements – et l’Inspection du Travail ? Et la Préfecture ? Face une telle folie, on fait quoi ?? Comment un travail syndical de plusieurs années pourrait être balayé d’un trait de plume, de la part d’un dictateur à la main de fer ? ! Madame Versigny, vous avez peut-être un excellent avenir en tant que DRH d’une entreprise, ou des meilleures chances dans une toute petite entreprise, plus en conformité avec vos limites et compétences, puisque au stade où vous trouvez, n’importe quel employeur du MEDEF vous prendra ! Je ne me suis pas engagé à la CGT pour subir une telle dictature. Qui, de nous deux, appartiendra encore à la CGT, dans les mois qui viennent ? Nous, nous ne craignons rien, parce que nous avons toujours tenu une position cégétiste fidèle, libre d’expression et d'échange d’idées, hélas, depuis longtemps déjà, confronté à votre positionnement féodal en Gironde. À Montreuil, devant la Commission Affiliation, faute d’arguments solides et crédibles vous n’avez pu que contourner le seul objectif de la réunion : faire avancer de manière pérenne le Syndicat Multi Pro et vous vous êtes donc engagée et perdue, dans la seule voie que vous maîtrisiez, détruire, diviser, décrédibiliser, diffamer, mentir, manipuler autrui. Mais la camarade Frédérique Landas, de la Commission Affiliation, a dû vous rappeler que leur commission n’est pas une Commission de Conflits. Mme Versigny, vous avez choisi de faire abstraction des consignes, divertir l’audience et passer outre l'intérêt de la réunion en soulevant “ d’autres sujets majeurs “, ceux où vous vous sentez plus à l'aise dans votre verbe habituel, ceux qui divisent et détruisent notre CGT en Gironde, et cela sans oublier dès le départ en posant vos bases : “quand on est à la CGT nous ne pouvons pas faire ce qu’on veut quand on veut “, je vous cite. Sachant d’où vient une formule, je ne sais pas si “je dois rire ou pleurer … “, vous vous rappelez de celle-là, Madame ?? Et voilà que je vous cite encore, franchement, c’est insupportable n’est ce pas ?? A votre place une mise à la porte de José Bengala ne me suffirait plus, il faudra désormais et carrément une mise en demeure, une plainte pour diffamation mensongère, quelque chose de fort quoi, histoire de “mettre de la chair autour de l’os“ ... et zut, je vous cite encore, incroyable cette obstination, je vous jure, Madame, je ne le fais pas exprès !! Vous parlez tant, que vous parlez contre vous-même. Vous nous avez sévèrement critiqués pour le fait de la création du blog de notre syndicat, mettant en cause notre engagement et liberté d’expression. Vous nous avez critiqués sévèrement par le fait que nous avons adressé des courriers à Philippe Martinez, à l’UD 33, à la Commission Affiliation. Dans quelle démocratie vivez-vous ? Vous nous avez sévèrement critiqués par le fait que notre syndicat a écrit au Président de la République en faisant sortir de votre chapeau l’extrait suivant : “nous sommes favorables au débat, à la démocratie sociale. C’est pourquoi votre soutien aux négociations dans les entreprises a notre assentiment. Vous voulez des négociations dans toutes les entreprises ? Nous y sommes prêts ! “, mais vous nous avez sciemment tronqués la citation, en omettant ce qui précédait et suivait – et j’invite toutes et tous les camarades à consulter ce courrier, dans notre blog. Si vous aviez été honnête, vous auriez alors souligné que nous avons aussi posé des conditions à ces négociations : “Mais alors, il faut être clair. Il faut que ce soit, par définition, par moyens, de vraies négociations, ce que même les NAO (négociations annuelles obligatoires) ne sont pas. Pour nous, il faut qu’il y ait des NAO de branche, et, une fois terminées, des NAO dans les entreprises, sur la base des résultats de la négociation des NAO nationales. Il faut de telles négociations DANS TOUTES LES ENTREPRISES, et notamment dans les TPE, lesquelles sont dans un statut d’exception, injuste, pour les travailleurs de ces entreprises de moins de 11 salariés. Dans ce pays, la situation économique d’une personne est liée à ses «chances» : êtes-vous énarque, êtes-vous haut fonctionnaire, êtes-vous salarié d’une très grande entreprise, et vous cumulez de nombreux droits, êtes-vous au contraire salarié(e) d’une toute petite TPE, et vous n’avez aucun droit économique global. Il faut donc en terminer avec cette situation, où les proportions ne sont pas tempérées par une redistribution. Les salariés des TPE doivent bénéficier d’un comité d’entreprise, d’un CHSCT. Le fait qu’ils en soient privés constitue une discrimination, du point de vue constitutionnel. Évidemment, ce CE ne peut être établi sur la base des moyens de l’entreprise. Il faut donc inventer une nouvelle forme de CE pour ces entreprises: un CE national ? Un CE départemental ? Un CE par branche ? Vous le voyez : c’est une organisation syndicale de salariés qui défend la COHÉRENCE de «droits salariaux», de véritables progrès économique. Cela ne peut être une surprise. C’est pourquoi nous tenons enfin à le dire fortement : le plein-emploi n’est pas une utopie, une chimère. Nous le disons clairement : le grand patronat ne le veut pas, parce que le chômage de masse lui est trop utile. Vous êtes face à un choix. Les mesures que nous défendons ici contribueront à ce plein-emploi. D’autres y contribueraient aussi : les 32 heures “. Vous, M. Notais et M. Delasa avaient prétendu sévèrement me critiquer au motif que, selon vos termes, j’aurai porté discrédit à l’organisation syndicale CGT en Gironde, au motif que j’ai envoyé un texte personnel par mail, en tant que Conseiller du Salarié à Mme Coulon, Responsable de l’Unité de Contrôle 3 - Sud est, texte que je concluais dans les termes suivants “Et si vous vous heurtez à la bureaucratie servile de la DGT, dites-vous que vous avez le choix : si vous y perdez des parts de primes sachez que vous y gagnerez des parts d'estime de vous-mêmes ! “ Sachez Madame, que dans ce même mail il existe aussi des extraits tels que : “ Vous n’êtes pas des conseillers, vous êtes la police des patrons ! il en faut une, déterminée, sérieuse, entêtée, efficace. Vous êtes des experts contre les infractions, les trucages, les délits patronaux.» Ou : «N'ayez pas peur des " cris " patronaux qui se plaignent de la crise : jamais leurs profits n'ont été aussi énormes. Jamais la France des actionnaires, jamais la France exploiteuse n'a été aussi riche. Jamais les richesses produites par les salariés n'ont été aussi mal distribuées.» Ou : «vous faites un métier fantastique, extraordinaire, un des plus intéressants, passionnants : vous avez le droit de rentrer à toute heure du jour et de la nuit dans les entreprises et de contrôler les employeurs.» Ou : « Jamais les salariés n'ont eu autant besoin de protection. Jamais le Code du Travail n'a été aussi nécessaire, renforcé, et vous là, j’espère, pour le faire appliquer effectivement contre la délinquance patronale massive qui s'est accrue ces dernières années.» Ou : «Vous êtes le bras armé de la répression pour le faire appliquer. Ne voyez pas votre mission avec distanciation mais avec passion. On a voulu vous apprendre à être technocrates, juristes froids et statisticiens soumis, fonctionnaires obséquieux. Soyez engagés, votre métier a un vrai sens, soyez fiers !» Voilà le sens de mon texte et mes propos, mais c’est tellement plus simple de cacher la vérité aux camarades, essayer de leur faire croire à autre chose et puis taper et taper continuellement sur José Bengala, ça vous fait plaisir, hein ?? Je vais vous faire une confidence Madame, parce que je n’aime pas laisser les gens dans l’ignorance et puisque vous et vos lieutenants, vous vous êtes dits atterrés par ma phrase “si vous y perdez des parts de primes sachez que vous y gagnerez des parts d'estime de vous-mêmes !“ Ces primes, elles existent !! Vous devriez les connaître pourtant, je ne parle pas des autres camarades mais au moins vous en tant que Secrétaire de l’Union Départemental CGT 33. Quelle inattention ! nous avons des camarades à la Direccte Nouvelle Aquitaine pourtant !! qui font ce travail avec passion, avec toutes les difficultés que nous savons, et qui risquent de s’aggraver avec le MEDEF désormais explicitement à la tête du Ministère ! Cette prime, c’est la fameuse - Prime de Fonctions et de Résultats ( FPR ). Il s’agit d’un dispositif indemnitaire qui comprend deux parts cumulables et modulables indépendamment l’une de l’autre par application de coefficients multiplicateurs à un taux de référence ( exprimé en euros ) :
- une part est liée aux fonctions exercées, modulable de 1 à 6 pour tenir compte des responsabilités, du niveau d’expertise et les sujétions spéciales liées aux fonctions exercées.
- une part ( et voilà le problème et pourquoi les agents sont soumis à ... ) liée aux résultats individuels, modulable de 0 à 6 pour tenir compte de la performance et de la manière de servir de l’agent. La modulation intègre, sur cette part l’atteinte ou non par l’agent des objectifs qui lui ont été fixés ( par qui ?? dans le cas en espèce par Mme Coulon). De plus, il faut savoir que sii le montant de la part fonctionnelle a vocation à rester stable dans le temps, le montant de la part liée aux résultats individuels attribué à un agent est révisable en fonction des mérites et des résultats !!! J’espère qu’après cette brève explication ou information, ou … prenez-le comme vous voulez, Madame, vous avez mieux compris ma démarche et si vous n'êtes pas d’accord avec la réflexion, vous avez aussi le droit, pour ma part je pense qu’il est nécessaire parfois de faire sentir aux donneurs d’ordre, qu’en face, il y a des militants sérieux, engagés dans l'intérêt des syndiqué(e)s et de travailleuses et travailleurs, et je sais que je ne suis pas un cas isolé. Beaucoup de camarades partagent les mêmes idéaux, la même détermination, la même cohérence, sauf vous apparemment. C’est pourquoi vous devez, en conscience, laisser la chaise vide et passer la place à quelqu’un avec les capacités syndicales tant nécessaires en Gironde. Si vous ne le faites pas de vous-même, alors, la force des choses le fera. Vous avez cautionné des choses et des propos inacceptables, vous avez usé de votre pouvoir sans respecter vos obligations, vous avez contribué à laisser perdurer un climat sur lequel nous vous avons, à l’été 2016, alerté, demandé d’agir, ce qui a conduit des voyous (ou des salauds, si vous préférez) à créer des faux, pour faire croire que j’adhérais à une autre organisation syndicale. Oui, Madame Versigny, quand on est à la CGT nous ne pouvons pas faire ce qu’on veut quand on veut.


José BENGALA

Conseiller du Salarié CGT - Secrétaire du Syndicat Multi Pro CGT Sud Gironde

La lettre en ligne