lundi 29 mai 2017

Le Syndicat MultiPro CGT Sud-Gironde a écrit au nouveau Président de la République - une copie de la lettre


Monsieur le Président de la République,

Pendant la campagne électorale, vous vous êtes exprimé à plusieurs reprises sur, le Droit du Travail, vos analyses et idées, votre volonté. Désormais, une majorité des votants du second tour des élections présidentielles vous a porté à la Présidence de la République. Par ce statut, de représentation nationale, de pouvoir(s) de décision, vous détenez une influence considérable sur la vie économique, politique, sociale, de la France. De vos décisions, cette influence sera, positive – ou non. Il ne suffit pas d’être président pour bien agir. Il faut bien agir pour être un président utile, et plus encore. Vous avez des relations privilégiées : votre famille, vos amis, vos contacts, vos connaissances. Chacun peut savoir que, de votre rôle au côté de l’ex Président, M. Hollande, jusqu’à votre nomination au Ministère de l’Économie, le patronat, et singulièrement, le MEDEF, n’a cessé d’exercer des pressions, de vous demander, des décisions. Nous connaissons l’influence de ce grand patronat en France, depuis des décennies. Il n’est sans doute pas «politiquement correct» de le dire, de le rappeler, mais ce grand patronat a été un artisan majeur de la Collaboration pendant l’Occupation nazie. C’est ce patronat qui dénonçait les lois, si modestes pourtant, du «Front Populaire», c’est le même qui, soixante ans après la Libération, dénonçait les décisions du Conseil National de la Résistance, traduites par des législations. Nous sommes, évidemment, désolés de le constater et de devoir le rappeler, mais c’est ainsi. Ce patronat ne prône pas le rétablissement de l’esclavage – parce que ce serait très mal pris, mais il fait tout pour nous en rapprocher. Aussi, alors que vous commencez votre premier mandat, nous souhaitons vous inviter à la prudence à l’égard de ce grand patronat et de son lobbying permanent, et faire attention à écouter tous et toutes, et notamment les travailleurs, les organisations syndicales actives, authentiques. Car, oui, nous, nous travaillons à faire développer et réussir nos entreprises, associations, services publics, donc, à faire réussir notre pays, et pour cela, nous savons qu’il est inconcevable que des millions de travailleurs soient privés d’emploi, en raison de choix économiques ineptes, contradictoires, inefficaces. C’est pourquoi notre syndicat vous écrit immédiatement. Concernant des changements majeurs à opérer dans le Code et le Droit du Travail, vous entendez ne pas passer par de vraies et longues négociations, mais imposer des ordonnances, dont une viserait à favoriser la négociation dans les entreprises ! En somme, il faudrait négocier et cela ne serait pas négocié… Nous sommes surpris par ce paradoxe. Ce n’est pas seulement des travailleurs, des syndiqués, qui vous interpellent sur celui-ci, mais aussi des économistes, il est vrai, «hétérodoxes» (puisque le système économique, politique, universitaire, est en train de favoriser une uniformité de pensée, avec la valorisation systématique des économistes «orthodoxes», ce qui en dit long sur cette liberté de pensée, d’expression, sur cette «tolérance» qui prétendent accepter la «diversité» pour en fait la faire disparaître), lesquels vous recommandent et une halte (la France légifère en la matière presque tous les ans!), une véritable concertation, une véritable réforme de ce Droit, à laquelle, oui, nous aspirons. Oui ! Nous ne voulons pas conserver le Droit du Travail tel quel – il a été miné, affaibli, rendu contradictoire, par des années de législation, de décisions de jurisprudence, etc. Oui, il a été alourdi, principalement à cause des volontés du patronat d’obtenir des dérogations, des exceptions, des particularités. Oui, il fautdonc le réformer, mais il faut le réformer dans la cohérence, dans le respect de normes fondamentales et de conquis sociaux, mais, hélas, les conservateurs de cette situation, c’est ce grand patronat qui, quand il parle de «réforme(s)», ne conçoit que des régressions, des avantages supplémentaires pour lui. C’est pourquoi, par cette lettre, nous vous adressons nos propositions, desquelles nous sommes prêts à discuter, puisque nous en sommes impatients ! Avec la «révolution néo-libérale», la «guerre aux salaires» a été réouverte. La seule pause qu’est connue cette «guerre», menée par le grand patronat, aux salaires, aura été les «30 glorieuses», pour une multitude de facteurs, dont l’engagement dans la collaboration pendant la guerre, la croissance économique, l’état des forces syndicales. Mais, avec la publicité faite à la doctrine de l’École de Chicago, des Friedman et consorts, avec l’arrivée au pouvoir des Reagan, Thatcher, et consorts aussi, cette «guerre aux salaires» a été explicitement déclarée et menée. C’est cette guerre patronale contre nos salaires qui a conduit à la situation actuelle avec un SMIC si près des 1000 euros par mois, alors que les prix en France sont parmi les plus élevés au monde, les dépenses contraintes également (les loyers par exemple), alors que ce SMIC devrait être aujourd’hui près des 2000 euros. Mais voilà : en raison du lobbying patronal, soutenu par l’UE, les salaires ont été étouffés, écrasés, le sont encore et toujours – les salaires du bas de l’échelle, parce que les salaires du haut de l’échelle ne connaissent pas cette pression à la stagnation, régression. Il faut donc trouver des solutions face à cette mauvaise volonté du grand patronat qui impose partout son mépris envers les travailleurs. Il n’est pas possible de déconnecter le salaire de la situation économique, de la trésorerie et des fonds propres, de l’entreprise, l’association. Pour une entreprise en difficulté, la législation récente permet une stagnation, voire une régression, pour certains salaires au dessus d’un seuil. Mais on se focalise trop facilement sur les entreprises en difficulté. Elles sont trop nombreuses, et pour cause. Mais les entreprises, majoritairement, ne sont pas en difficulté, qu’elles soient une TPE, une PME, etc. Or, dans celles-là, le discours sur «les difficultés» favorise la même stagnation. Il n’y a que dans certaines organisations économiques, comme les SCOP, que les résultats économiques profitent automatiquement à tous. Il est donc temps de réfléchir et demettre en œuvre des mécanismes nouveaux, afin que la redistribution de la production financière induite par l’activité économique soit automatique, proportionnelle aux efforts et aux revenus des uns et des autres, plus importante pour les plus bas revenus, plus faible pour les plus hauts revenus. Ces mécanismes peuvent être divers, et de rythme variable : annuel, bi-annuel, mensuel. En outre, de très nombreuses et importantes clauses du Droit du Travail, des contrats de travail comme des conventions collectives, ne sont pas respectées par les employeurs. Nous connaissons des cas, trop nombreux, de salariés qui n’ont jamais connu une évolution de leur coefficient salarial pendant des décennies, et qui finissent leur carrière près du SMIC. Là encore, des mécanismes de suivi/surveillance peuvent et doivent être mis en place, et permettront que ces évolutions se fassent, sans que les employeurs les oublient. Parce qu’ils en oublient, des choses… Par exemple, ils oublient, dans trop de PME, de tenir les élections professionnelles, pourtant obligatoires à partir de 11 salariés. Et ce n’est que lorsque des salariés en ont assez de leurs conditions de travail et de salaire qu’ils découvrent, avec nous, cette injuste carence, qui a pu durer des années, des années. Ces élections, l’employeur les leur doit, mais aussi, ils nous les doit, parce qu’elles conditionnent la représentativité syndicale. Sur celle-ci, nous constatons qu’il existe trop de problèmes : élections pas tenues, élections sous influence, différenciation public/privé, etc. Puisqu’on nous recommande la «simplification», nous le disons : oui ! Allons-y ! et organisons ces élections professionnelles EN MÊME TEMPS, une fois tous les 4 ans, partout en France, et dans des conditions de tenue comparables aux élections politiques. Ces élections ne peuvent plus se tenir sous le contrôle des employeurs, desquels il ne faut pas attendre la moindre neutralité, alors qu’elle est obligatoire. Ainsi, en tenant ces élections sous l’égide, par exemple, des communes et de l’Inspection du Travail, partout en France, nous nous assurerons, à la fois, de la fiabilité de la tenue et des résultats, et les travailleurs seront motivés pour y participer. Mais voyons ce que ce patronat qui prétend être favorable au «dialogue social» en pense… Les résultats pourront être publics. Le calcul sur la représentativité syndicale se fera plus aisément et clairement. Il faudrait qu’il en aille ainsi sur la représentativité patronale, alors que le MEDEF a encore obtenu des avantages pour lui-même. Vous le voyez : nous sommes favorables au débat, à la démocratie sociale. C’est pourquoi votre soutien aux négociations dans les entreprises a notre assentiment. Vous voulez des négociations dans toutes les entreprises ? Nous y sommes prêts ! Mais alors, il faut être clair. Il faut que ce soit, par définition, par moyens, de vraies négociations, ce que même les NAO (négociations annuelles obligatoires) ne sont pas. Pour nous, il faut qu’il y ait des NAO de branche, et, une fois terminées, des NAO dans les entreprises, sur la base des résultats de la négociation des NAO nationales. Il faut de telles négociations DANS TOUTES LES ENTREPRISES, et notamment dans les TPE, lesquelles sont dans un statut d’exception, injuste, pour les travailleurs de ces entreprises de moins de 11 salariés. Dans ce pays, la situation économique d’une personne est liée à ses «chances» : êtes-vous énarque, êtes-vous haut fonctionnaire, êtes-vous salarié d’une très grande entreprise, et vous cumulez de nombreux droits, êtes-vous au contraire salarié(e) d’une toute petite TPE, et vous n’avez aucun droit économique global. Il faut donc en terminer avec cette situation, où les proportions ne sont pas tempérées par une redistribution. Les salariés des TPE doivent bénéficier d’un comité d’entreprise, d’un CHSCT. Le fait qu’ils en soient privés constitue une discrimination, du point de vue constitutionnel. Évidemment, ce CE ne peut être établi sur la base des moyens de l’entreprise. Il faut donc inventer une nouvelle forme de CE pour ces entreprises: un CE national ? Un CE départemental ? Un CE par branche ? Vous le voyez : c’est une organisation syndicale de salariés qui défend la COHÉRENCE de «droits salariaux», de véritables progrès économique. Cela ne peut être une surprise. C’est pourquoi nous tenons enfin à le dire fortement : le plein emploi n’est pas une utopie, une chimère. Nous le disons clairement : le grand patronat ne le veut pas, parce que le chômage de masse lui est trop utile. Vous êtes face à un choix. Les mesures que nous défendons ici contribueront à ce plein-emploi. D’autres y contribueraient aussi : les 32 heures


un nouveau statut du privé d’emploi, lequel continuerait de bénéficier d’un contrat de travail d’État, pendant la transition entre un emploi et un autre. A peine nommé, votre premier premier ministre nous a dit qu’à son sens, le Droit du Travail ne protège pas efficacement les travailleurs, puisqu’il y a tant de chômage… Corréler le niveau de chômage du Droit du Travail actuel relève d’une idéologie, mais nullement des faits. Les employeurs et les entreprises embauchent par nécessité – parce que ce sont les travailleurs qui produisent l’immense majorité des biens et des services. Ils ne sont pas philanthropes, nous le savons… Avec des outils multiples, dont l’amélioration de la productivité, pour laquelle les travailleurs en France sont les meilleurs au monde, le patronat privé ET public impose un principe constant, de destruction des emplois. Supprimer des emplois, c’est faire augmenter le chômage, et c’est, avec la fermeture des entreprises, fermeture liée à l’insuffisance de l’activité économique, la «croissance», les salaires trop faibles, la mauvaise gestion, des détournements de fond, qu’ils soient faibles ou importants, la cause principale du chômage. Pendant votre campagne, vous avez parlé de supprimer des emplois publics. Est-ce que nous pouvons nous payer le «luxe» de supprimer des emplois alors que le chômage est si massif ? Et pourquoi faire payer aux chômeurs la facture d’une mauvaise gestion des deniers publics, mauvaise gestion dont ils ne sont pas responsables ! La «dette» nationale, c’est nous qui la payons, mais ce n’est pas «nous» qui nous sommes endettés. Nous avons été endettés à nos dépens. Le budget national peut être en permanence excédentaire – par exemple, si l’impôt sur les entreprises n’est pas constamment réduit, si cet impôt est justement et complètement payé par toutes et tous, si la croissance est telle que les rentrées fiscales de la TVA sont encore plus importantes, et pas par l’augmentation qualitative des taux, mais par l’augmentation quantitative des perceptions par le Trésor Public. Vous avez dit avoir entendu «la colère» dans la population. Nous vous la confirmons. Elle est immense. Par sens de l’Histoire, par esprit républicain, beaucoup ont voté pour vous au second tour de l’élection présidentielle, pour voter contre l’autre candidate. Ils n’ont pas voté pour votre programme. Vous ne pouvez pas croire, penser, et dire que vous avez obtenu une majorité d’adhésion sur votre programme. De nombreux aspect de ce programme constituent des violences contre notre Histoire, contre le fameux «dialogue» national, contre des droits fondamentaux. On ne peut pas en permanence valoriser la «sécurité» publique, la sûreté, la sécurisation des parcours professionnels des rentiers du Capital, et valoriser l’insécurité économique, en facilitant le licenciement, en affaiblissant le faible Droit du Travail, en favorisant le patronat, au sein et devant les Prud’hommes. Contre la délinquance pénale, les forces de «l’ordre» sont et seraient, renforcées, par des effectifs supplémentaires, par des moyens et des droits nouveaux, mais contre la délinquance économique, les forces de «l’ordre» que sont les inspectrices et inspecteurs du travail seraient toujours moins nombreux, toujours plus tétanisés, contrôlés, empêchés, voire parfois mis en cause par la direction du Ministère quand ils se trouvent opposés à des employeurs fraudeurs. Nous leur exprimons ici notre soutien, total, et notre admiration pour leur travail, dans des conditions si difficiles. Quant à votre projet d’encadrer/plafonner des indemnités prud’homales, nous en sommes abasourdis. Autant il est compréhensible de tenir compte de la nature de l’entreprise (son chiffre d’affaires), pour ne pas traiter de manière égale une TPE avec une très grande entreprise (mais alors il faudra trouver un mécanisme de compensation pour qu’un salarié d’une TPE qui obtient satisfaction devant un Conseil des Prud’hommes ne soit pas encore victime de la petite taille de l’entreprise de son employeur, par une indemnisation réduite), autant le plafonnement est incompréhensible et jusqu’ici, rejeté, parce qu’inconstitutionnel, dans la mesure où il ne permet pas l’évaluation des fautes et de la dette due au salarié par l’employeur, parce qu’il permet à l’employeur de connaître à l’avance le coût de telle ou telle faute, et, pourquoi pas, de provisionner la somme requise pour se payer telle ou telle faute ! Ce serait, dans la Justice française, une exception, et cette exception n’est ni constitutionnellement acceptable, tolérable, ni pertinente. Les employeurs n’ont pas à être rassurés à l’égard des salariés. Qu’ils les respectent, qu’ils rémunèrent un juste salaire, qui tient compte de beaucoup de paramètres, qu’ils acceptent d’écouter les travailleurs dans les entreprises, et, mécaniquement, les contentieux diminueront. Là, il ne s’agit pas de les diminuer par une logique qualitative, mais de protéger des fraudeurs et des délinquants en leur permettant d’avoir la visibilité et la maîtrise de leurs fautes et délits ! Imagine t-on un instant une telle procédure pour, un viol, un crime, un vol de haut vol, une escroquerie ? Car c’est l’inverse : il n’y a pas des plafonds, mais des seuils, et des seuils ouverts. Pour cette Justice qui est due aux travailleurs, nous allons continuer de nous organiser, et de faire monter toujours plus la pression, si les dirigeants de l’État font le choix d’imposer un État défaillant dans le domaine. Les préjudices sont trop nombreux, trop importants, trop graves. Nous vous demandons d’y penser, sérieusement, et ce, en n’ayant pas dans votre bureau le patron du MEDEF, ou l’un de ses représentants. Un Président doit être, dit-on, au-dessus des partis, doit être «indépendant», au service de l’intérêt général. L’intérêt patronal n’est pas l’intérêt général. Il ne doit pas être confondu avec l’intérêt économique, des entreprises. Les entreprises ne se confondent pas avec leurs dirigeants, gérants. Ils en sont une part, une part, très reconnue, très valorisée, très et trop protégée. C’est pourquoi une réforme du Droit du Travail, de l’organisation de la surveillance, de la protection et de la valorisation des droits économiques, est si nécessaire, en effet, mais pas sur les critères du MEDEF – le lobby économique des gloutons qui n’en ont jamais assez…

 

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 Pour la réflexion, le débat


Une Union Locale CGT à la Réole

Il y a quelques jours, un camarade de la CGT, membre de notre organisation syndicale depuis la Libération, a rencontré la secrétaire de l'UD CGT. Il lui a confirmé et justifié de cette intention partagée, créer une Union Locale CGT à la Réole. Elle lui a indiqué que, pour elle, en effet, cette création est, sera, utile, nécessaire, qu'elle la portera à la connaissance de la CE de l'UD.

mardi 9 mai 2017

La Réole : constitution d'un Comité Local CGT, avant la création prochaine d'une Union Locale

Des syndiqués CGT du Réolais ont décidé de constituer ensemble un Comité Local CGT. Ce Comité entend permettre aux syndiqués CGT de différents syndicats, à des salariés sympathisants, de se rassembler, rencontrer, pour agir au mieux, ensemble.

A terme, il s'agit de recréer une Union Locale CGT à la Réole (recréer, puisqu'il en existait déjà une il y a quelques années). Il s'agit d'adapter la présence de la CGT au plus près des salariés et des syndiqués. Le Réolais a besoin de cette présence.




lundi 8 mai 2017

Chez Sagne à la Réole, l'activité syndicale prend corps avec la CGT, mais la direction...

Sagne est une entreprise qui fabrique des meubles, des équipements, pour les Cuisines
Cette entreprise, familiale, a été fondée par le "père Sagne", après la guerre (seconde guerre mondiale), du seul artisan, M. Sagne lui-même, jusqu'à devenir une entreprise qui compte aujourd'hui près de 100 salariés - ce qui indique l'enjeu productif et syndical.

Dans cette entreprise, dotée d'un comité d'entreprise, de représentants du personnel, un ronronnement s'était installée entre une direction et des "représentants", principalement CFDT, comme d'habitude, pas exigeants pour deux sous. Mais voilà : depuis plusieurs années, l'entreprise connaît des difficultés, avec des baisses de commande, une situation financière qui a été parfois très grave. Des salariés ont donc décidé de se syndiquer à la CGT pour, à la fois, faire connaître et respecter leurs droits salariaux et syndicaux, et permettre de s'adresser à la direction sur la situation de l'entreprise, pour faire des propositions, utiles, au fonctionnement, à la production, à l'amélioration des conditions de travail, pour innover sur le calcul et le paiement des salaires, des primes. Habituée à ce que tout se passe sans souci avec des IRP qui dorment debout, la présence réelle de la CGT a été difficile à accepter par et pour la direction, à intégrer - et pourtant, il va bien falloir. Le SMP soutient les salariés et les camarades, très activement. Il invite, nous invitons, le maximum de salariés à se syndiquer auprès du SMP, y compris pour préparer, qui sait, un jour, une reprise de l'entreprise par leurs soins. Il faut être prêt à tout, se préparer à tout.