Le syndicat des syndiqués "isolés" du Sud Gironde Mairie de la Réole – 1, esplanade Charles de Gaulle – 33190 La Reole
samedi 31 décembre 2016
Elections professionnelles : si vous ête salarié(e) d'une toute petite entreprise, vous êtes en droit de voter - et il faut voter pour la CGT
Cette vidéo a été réalisée il y a quelques mois. Tout est exact, sanf les dates de la période de vote, qui a été légèrement décalée. En effet, celle-ci vient juste de commencer, hier, pour quelques jours. Ces élections sont mal organisées. Pourquoi ? ! A votre avis !
lundi 12 décembre 2016
Pour une UL, des faits graves, pour l'heure sans réponse
Des camarades CGT ont porté à la connaissance de la CGT confédérale, à Philippe Martinez de passage à Bordeaux pour le Congrès, de faits graves concernant une Union Locale. Un secrétaire de cette UL concerné s'est rendu responsable de plusieurs propos et actions, que la CGT réprouve, dans ses statuts et orientations. Pour l'heure, la direction de l'UL concernée et l'UD dont elle relève font comme si ces faits n'existaient pas, comme s'ils avaient été inventés, bien que le principal responsable ne les ait jamais niés. Si la CGT locale prétend pouvoir protéger ce monsieur, le maintenir dans sa fonction, les conséquences deviendront pénibles. Si des personnes entendent être des responsables publics de la CGT et imposer sur tel ou tel sujet leurs caprices, les conséquences deviendront pénibles.
jeudi 1 décembre 2016
Communiqué de Presse : le Syndicat MultiPro CGT SG soutient Laura Pfeiffer et une Inspection du Travail indépendante et dotée de moyens
Communiqué
de Presse – 30 Novembre 2016
Le
monde à l’envers,
une
fonctionnaire incorruptible condamnée comme...
Le
syndicat Multi Pro CGT Sud-Gironde a appris, avec consternation, le
renforcement de la première condamnation judiciaire de Mme Laura
Pfeiffer, inspectrice du travail, par une décision de la Cour
d’Appel de Chambéry, laquelle l’avait condamné, comme le
salarié lanceur d’alerte, à une amende de 3500 euros d’amende
avec sursis, pour
violation du secret professionnel et recel de documents volés.
L’ensemble de cette affaire est un scandale : depuis son point
de départ, par la plainte engagée par une entreprise, laquelle est
en faute selon cette inspectrice ; en passant par la validation
de cette attaque, par le Procureur de la République ; en
passant par l’absence de soutien clair et fort de sa hiérarchie de
l’Inspection du Travail comme du Ministère du Travail ;
jusqu’à cette décision elle-même, qui fait fi et des faits, et
du rapport établi par le Conseil National de l’Inspection du
Travail, qui reconnaît qu’il y a eu une influence réelle et
illégale sur l’Inspection du Travail par le patronat.
Si
nous transposons les faits dans le domaine judiciaire général, nous
pouvons dire que nous voyons des délinquants qui mettent en cause
des fonctionnaires assermentés, contre lesquels tant les hiérarchies
administratives que des juridictions judiciaires agissent,
diversement.
Mais
cette affaire donne la preuve du tournant pris par le patronat,
lequel va toujours plus loin dans sa violence contre celles et ceux
qui lui tiennent tête, que par le gouvernement, qui a les bras
croisés dans cette situation.
La
«réforme» subie par l’Inspection du Travail, et qui place les
inspectrices, inspecteurs, sous la tutelle de «managers» a été
rejetée par 100 % des organisations syndicales du Ministère du
Travail, par le même Conseil National de l’Inspection du Travail,
qui a pointé un risque élevé d’affaiblissement voire de perte de
l’indépendance de la dite Inspection, principielle au regard de
l’Organisation Internationale du Travail. Dans cette affaire comme
dans tant d’autres, nous constatons en effet que les hiérarchies
agissent sur et contre les travailleurs qui entendent faire respecter
leurs droits – et c’est aussi pour cela que des législations
iniques et dangereuses ont été récemment adoptées, les lois
Macron, Rebsamen et El Khomri. Il est paradoxal que des élus
puissent valider des droits pour permettre la perte, la violation de
droits fondamentaux des travailleurs. Ce n’est pas parce que le
patronat l’exige qu’il faut lui obéir. Le Syndicat MultiPro CGT
Sud Gironde entend adresser à tous les travailleurs de l’Inspection
du Travail, à Laura Pfeiffer, l’expression de notre soutien, de
notre admiration, et les invite à redoubler de détermination contre
cette dérive.
Elections TPE : des élections reportées, mais qui se tiennent bientôt (entre la fin décembre 2016 et la mi-janvier 2017)
Ces élections sont importantes à plus d'un titre. Elles permettent aux travailleurs des entreprises de 1 à 10 salariés de voter pour une organisation syndicale. Celle-ci les représentera dans des commissions, au niveau régional. C'est un début, faible, mais un début. Toutefois, les mêmes travailleurs sont privés et du droit de créer une section syndicale dans l'entreprise, et d'élire, en leur sein, un représentant ou une représentante du personnel. Les directions de leurs entreprises sont très protégées par le patronat de l'artisanat. Etant en dessous du seuil majeur de l'effectif salarié à 50, ils n'ont ni CE ni CHSCT. La CGT défend l'universalité des droits, c'est-à-dire, précisément, le fait que des droits fondamentaux dont disposent les salariés qui travaillent dans ces entreprises de plus de 50 salariés ou dans la fonction publique soient aussi les vôtres. La loi El Khomri qui vient d'être adoptée, avec le soutien actif de la CFDT, vous met en danger de plusieurs manières. Pour vous informer sur ces dangers, prenez contact avec votre syndicat, le syndicatmultipro arobase ulcgt-sudgironde point fr ou à son adresse Syndicat
MultiPro CGT Sud-Gironde – Mairie
de la Réole
– 1, esplanade Charles de Gaulle – 33190 La Reole
Enfin, votre vote en faveur de la CGT compte pour la représentativité nationale de notre organisation syndicale, laquelle est désormais prise en compte pour déterminer le nombre de conseillers prud'homaux.
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