mercredi 31 janvier 2018

EHPAD de la Réole : dans la mobilisation nationale, les salariés sur le pont, et le SMP CGT SG à leurs côtés


 
Le 30 janvier, une mobilisation nationale des salariés des EHPAD a eu lieu. Cette mobilisation aura été une réussite. Les problèmes des EHPAD concernent les salariés et les usagers, et les salariés font un travail avec, au coeur de celui-ci, les usagers. Des mauvaises conditions de travail impactent donc les conditions de vie des usagers. En France, la conception et la gestion des EHPAD ne sont pas du tout satisfaisantes. L'analyse générale de ces problèmes est très bien établie, relativement partagée, mais les autorités font semblant d'entendre, de comprendre. Pour réponse, la Ministre de la Santé a annoncé le déblocage, national, de 50 millions d'euros, ce qui, compte-tenu du nombre d'établissements, d'établissements en situation grave, est une somme minuscule. Il faut insister sur la mauvaise gestion, tant des ressources que des "ressources humaines" : pour les premières, de mauvais choix conduisent à des problèmes, des difficultés, et pour les secondes, elles sont méprisées, ou maltraitées.





































Les EHPAD connaissent les mêmes logiques de gestion que celles des pires entreprises privées. Et pour que les choses aillent mieux, avec toujours plus de logique privée, la gestion de l'entretien de l'EHPAD ne sera plus assurée par des salariés en contrats aidés (supprimés à la hache par la majorité actuelle) mais par des salariés travaillant par une entreprise privée, en l'espèce Elior Services. Les salariés, mobilisés, avec le soutien des familles, des résidents, ont clairement dit : Stop ! à ces processus. Il va falloir continuer cette mobilisation ! Le SMP, représenté par son secrétaire, José Bengala, a tenu à exprimer aux salarié(e)s de l'EHPAD de la Réole le soutien total de notre syndicat, sa disponibilité, pour s'exprimer, pour agir.






samedi 27 janvier 2018

Une nouvelle victoire en Prud'hommes pour une salariée et camarade mais un chômage subi à cause d'une discrimination

Le SMP CGT SG a appris avec joie qu'une salariée et camarade que nous avons soutenu depuis quelques années a gagné un procès prud'homal, en première instance. Nous ne donnerons pas plus de détails sur cette victoire. Hélas. En effet, cette salariée est victime d'une discrimination, peut-être même pour un cumul de motifs, pourtant absolument interdits par des droits fondamentaux, constitutionnels. Sur un territoire donné, celles et ceux qui pourraient l'embaucher (qui ont des besoins) ne le font pas. Le SMP CGT SG va étudier cette situation et faire des choix. Une fois de plus, nous n'allons, ni laisser faire, ni laisser tomber.



lundi 22 janvier 2018

L’état des lieux - ou comment dissoudre la césure entre lutte sociale et lutte politique

  Une Tribune du Secrétaire du SMP CGT Sud Gironde

La Réole, le 22 janvier 2018

Nous sommes des militants révolutionnaires menant une activité syndicale, délégués ou non, dans les entreprises du privé. Parfois, l’état consternant des sections syndicales de nos entreprises nous empêche même de nous syndiquer ! Nous sommes éparpillés dans les fédération et confédérations dont nous n'apprécions pas souvent l’orientation,
Pourtant, nous sentons que les temps changent, que faire ? quelle perspective syndicale défendre ? renforcer telle confédération ? Pousser à la création de nouveaux syndicats radicaux ? Structurer des oppositions syndicales un peu partout ? Participer à des regroupements, et lesquels ? Organiser le travail intersyndical ? Prendre de plein droit nos responsabilités au sein des appareils syndicaux ? Il n’est pas difficile d’y voir clair, il n’est pas plus trop tôt pour débattre, proposer et lutter dans ce sens… Nous considérons que rejoindre le Front Social n’est pas qu’une alternative crédible, elle est crédible mais aussi justifiée et sérieuse.. Il ne faut pas laisser la confusion s’installer et profiter aux dirigeants syndicaux, de toutes tendances et qui nous ont entraîné dans un mouvement ouvrier dans l’état dans lequel on le trouve aujourd’hui. A l’heure où de nouveaux syndicats SUD se constituent régulièrement sans vraiment d’orientation ; à l’heure où la CFDT s’assume partenaire du gouvernement et du MEDEF, où FO est plus que jamais divisé et abandonné par ses bases et que le “ recentrage de la CGT se précise ?? “, le moment est venu de confronter nos points de vue et nos perspectives, de tracer les grandes lignes d’un syndicalisme de classe.

La CGT que nous voulons ne doit plus avoir peur de produire de l’utopie, sinon le patronat est le seuil fournisseur d’utopie !! Qu’est ce que la loi Macron, si ce n’est l’utopie des patrons d’il y a quarante ans ??


Un syndicalisme de classe

L’exploitation et le capitalisme sont au cœur de la société actuelle. Lutter pour leur abolition doit être le fil directeur de l’action syndicale. Il ne s’agit pas pour nous de combattre seulement tel ou tel excès particulièrement odieux, mais de remettre en cause l’exploitation de l’homme par l’homme. En ce sens, le syndicalisme de classe est celui porté par la classe ouvrière, les exploités du privé comme du public, producteurs de toutes les richesses et dépossédés de tout pouvoir sur leur vie.Peut-être aujourd’hui la classe ouvrière est-elle en retrait des combats partiels, affaiblie et désorganisée par des années de restructurations et de combats perdus contre les licenciements et le chômage. Il n’empêche en Belgique, au Portugal, au Brésil en Espagne ou en Argentine, comme en Corée du Sud ou en Turquie, le combat de la classe ouvrière mondiale est toujours vivant. Son développement numérique en Chine et en Asie du Sud-Est est riche de possibilités à venir. C’est elle qui est au cœur de la société et des transformations futures, et tout projet syndical qui ne s’organise pas autour d’elle ne peut déboucher que sur la conciliation avec les intérêts de la bourgeoisie. Aussi, il ne s’agit pas d’une déclaration de principes, mais d’un critère essentiel pour s’orienter dans toutes les luttes et débats en cours autour de la recomposition :Nous rejetons les mots d’ordre ouvertement nationaliste comme le «produisons français» ou au chauvinisme camouflé comme «développement industriel ». Nous refusons la défense de son entreprise ou de son pays au nom de la défense des emplois. Contre la solidarité de certains syndicats avec le Medef et gouvernements successifs, nous défendons une ligne de construction de l’unité entre travailleurs de différentes entreprises, de différents pays. Nous refusons, de même, de parler de la « défense des usagers » ou du « Service Public » et nous mettons en avant la défense des intérêts des travailleurs et des secteurs populaires dans l’accès aux soins, à l’éducation, aux transports… Nous disons que ce critère de classe nous sert de boussole pour savoir qui l’on privilégie dans le travail syndical. Dans la grande industrie comme dans le secteur public, notre priorité de travail doit être d’organiser les ouvriers et de construire, sur la base de leurs intérêts de classe, des revendications qui unifient largement contre le patronat et l’Etat. A l’inverse, nous nous opposons à un certain syndicalisme qui vise à mettre les ouvriers à la remorque de l’aristocratie ouvrière, des cadres, voire des patrons.

Un syndicalisme de solidarité

Il ne s’agit pas là d’un critère qui s’impose naturellement. Tout le monde se prétend aujourd’hui « solidaire », pour l’unité. Le « Tous ensemble ! » n’est-il pas le mot d’ordre partagé dans toutes les manifestations ? Mais ensemble pour quoi ? Solidaires en quoi ?La première des solidarités de classe est celle à l’égard de nos camarades immigrés, avec ou sans papiers, souvent les plus précaires des travailleurs. Ils sont marginalisés dans l'activité des confédérations ! Nous rejetons sans détour le nationalisme. Pour reprendre un des plus vieux mots d’ordre du mouvement ouvrier : « les prolétaires n’ont pas de patrie ». Combattre le chauvinisme et le racisme dans l’entreprise et en dehors est plus important que jamais en ces périodes troublées où le racisme maintient son influence parmi les travailleurs.
Cette solidarité n’est donc pas seulement « européenne », même si les conditions de combat relativement proches rendent les liens plus faciles. Certains discours visant à légitimer la Confédération Européenne des Syndicats (CES), cette institution de l’Europe impérialiste, recouvrent en fait un chauvinisme européen en formation derrière un internationalisme de façade. Cette CES qu’on nous vante dans les confédérations, n’est qu’une structure de technocrates de la relation sociale qui cherchent à se poser en interlocuteurs très responsables face à la Commission Européenne. D’où l’appel à vote Oui au référendum du 29 mai 2005, en France, repris par la CFDT et toute une fraction de la direction CGT, finalement mise en minorité, il faut le savoir et le dire !! La solidarité de classe que nous visons, concerne les travailleurs du monde entier, en particulier ceux des pays dominés, des pays d’origine de l’immigration. Pour cela nous rejetons toute forme de « préférence nationale » ou « européenne » et en particulier nous revendiquons l’ouverture de l’embauche des étrangers dans la fonction publique... … ce qu’ oublient de faire tous ceux qui défendent, en l’état, le statut des fonctionnaires… n’est ce pas ??La construction de l’unité de classe suppose le combat contre le racisme, mais aussi contre le sexisme. Temps partiel imposé, discrimination salariale, discrimination à l’emploi sont le lot des femmes travailleuses. Comme sur les questions de l’immigration, il ne faut pas hésiter à aller à contre-courant des idées dominantes dans le syndicat.
Le combat d’ensemble ne doit pas se faire en camouflant les situations particulières mais en intégrant la lutte contre les divisions que le patronat et l’Etat nous imposent.
Construire une solidarité de classe, c’est aussi la construire avec les chômeurs et les précaires. Nous rejetons le syndicalisme élitiste qui conditionne la titularisation des précaires au passage de concours. Dans le secteur public comme dans le secteur privé, nous devons nous battre pour l’embauche immédiate et sans condition des précaires qu’ils soient intérimaires, vacataires ou CDD. De même, la solidarité avec les sous-traitants de toute sorte, multipliés par suite des découpages juridiques opérés par les patrons, est indispensable pour reconstruire un syndicalisme qui organise tous les secteurs d’activité. Travaillons avec les privés d’emploi à construire un syndicalisme faisant converger en une même lutte celle des travailleurs sans emploi et des travailleurs avec emploi, par exemple contre l’intensification du travail. La solidarité c’est aussi le souci de sortir le nez des situations locales. S’il nous faut défendre pied à pied les intérêts immédiats des travailleurs dans les entreprises, nous ne pouvons nous satisfaire des petits rapports de force établis çà et là, souvent sur des bases étroites et locales. Le syndicalisme de classe ne se définit pas seulement à l’échelle de l’entreprise, voire du délégué. Il existe parce qu’il se situe par rapport à tous les enjeux syndicaux, nationaux et internationaux, contre les orientations portées par les directions confédérales. Pour cela, nous devons saisir autant que possible les occasions pour mettre en contact nos syndicats avec des travailleurs d’autres sites, d’autres entreprises, d’autres pays. Même si les retombées pratiques sont souvent faibles en terme de lutte commune, les conséquences sont généralement positives dans la prise de conscience des enjeux chez les syndiqués. Enfin, nous ne nous satisfaisons pas d’une solidarité « contre »... (contre le gouvernement du moment par exemple) qui cache souvent un « chacun pour soi », solidarité des mécontents qui évite d’affronter les corporatismes et les contradictions qui existent parmi les travailleurs. La solidarité que nous voulons est positive, « pour » la défense des intérêts de classe des travailleurs. Cela suppose débat et avancée, convergence sur un projet commun qu’il nous faudra bien définir mais surtout pas un syndicalisme jaune, qui refuse la politique de classe pour mieux collaborer avec le patronat, ce que font la plupart des syndicats qui s'appellent eux-mêmes « indépendants » ?? Au contraire, nous voulons un syndicalisme totalement indépendant du capital et de l’Etat, qui ait rompu tous ces liens entretenus depuis des décennies par des bureaucrates qui partagent maintenant la logique de nos exploiteurs.Nous refusons le syndicalisme qui rentre dans la défense de l’entreprise et de la nation, qui se prétend meilleur gestionnaire qu’un patron incompétent, qui propose contreplan sur contreplan, qui s’échine à chercher les moyens de financer nos revendications et enchaîne ainsi les travailleurs aux règles de l’économie capitaliste. Face aux restructurations nous défendons l’intérêt des travailleurs, et rien d’autre. Dans les structures syndicales économiques institutionnelles (Comités d’Entreprise, Conseil d’Administration, Commissions Paritaires...) nous refusons de rentrer dans le débat gestionnaire pour dénoncer au contraire les règles qui en régissent le jeu. Nous refusons le syndicalisme institutionnel de partage des tâches entre syndicats et patronat. Nous refusons un syndicalisme qui gère cantines, mutuelles, chômage et sécurité sociale, syndicalisme qui n’a apporté que corruption matérielle et idéologique dans nos rangs. On ne peut pas en même temps dénoncer le capitalisme et prétendre en être les meilleurs gestionnaires, voire de dignes représentants patronaux comme on a pu le voir dans certains CE...Nous refusons de négocier l’embauche ou les licenciements des ouvriers, de cogérer la carrière de nos collègues, comme dans l’Education Nationale. Nous refusons le syndicalisme institutionnel de « partenaire privilégié », le syndicalisme de clientèle, le syndicalisme de service, pour privilégier celui de la lutte de classe ! Notre syndicalisme est celui de l’indépendance de classe, qui définit ses objectifs par rapport aux intérêts des travailleurs, et d’abord les plus exploités. C’est pour cela que nous proposons des revendications considérées « utopiques » … et que nous refusons le mot d’ordre « Interdiction des licenciements dans les entreprises qui font des profits et qui licencient ». Ce mot d’ordre, initié par Lutte Ouvrière puis repris par la plupart des forces politiques et syndicales, fait dépendre nos objectifs de la bonne santé de l’entreprise et laisse sur le carreau les travailleurs des entreprises perdantes dans la guerre économique ainsi que tous les sous-traitants. C’est ainsi que doit se construire notre camp, l’orientation syndicale de classe nécessaire à l’avenir des travailleurs.



Un syndicalisme véritablement collectif et démocratique

Nous en avons assez de ces délégués qui parlent en notre nom et utilisent notre force dans les combats au service des intérêts particuliers de quelques uns, qui signent des accords inacceptables ou nous prêchent la division du corporatisme ou du nationalisme. Nous voulons contrôler nos combats et notre action syndicale. Dans les conflits, nous voulons organiser comités de grève et assemblées générales, un contrôle collectif et permanent sur notre mouvement pour décider nous-mêmes de notre action. Mais nous avons aussi besoin d’organisations, de véritables syndicats qui nous représentent en permanence. Le syndicalisme n’est pas que la grève, c’est aussi l’éducation, l’organisation permanente des plus larges masses sur une orientation bien claire contre l’exploitation capitaliste.Contre l’individualisme qui imprègne toute la société capitaliste, le syndicalisme c’est aussi un moyen de préparation à la transformation de la société. C’est une école de solidarité, de lutte, de prise de conscience par l’apprentissage permanente d’autres relations et fonctionnements: l’apprentissage des décisions collectives, le partage des responsabilités et de la distribution des tâches, la rotation des dirigeantes de l’organisation. Pour cela nous avons besoin de délégués, de représentants, de mandats, de modes de contrôle. Nous avons besoin d’avantage d’Unions Locales, de structures interprofessionnelles ( MultiPro ), du fédéral et d'organisations internationales. La vie syndicale ne peut se mener sans une telle structuration !! Le problème n’est pas d’avoir des représentants, mais de savoir les choisir sur des bases claires et explicites, de pouvoir lessoutenir en permanence, jusqu'à remettre en cause leur mandat, d’élaborer collectivement (et non à partir de quelques experts, aussi syndicaux soient-ils) une orientation de classe. La démocratie syndicale est à réinventer et destinée à combattre l'ennemi bien mieux organisé que nous !! Nous défendons l’idée d’un syndicalisme de classe ; mais nous voulons aussi construire un syndicalisme de masse. Notre ambition est de construire un syndicalisme de classe majoritaire parmi les travailleurs. Nous pensons même que, dès aujourd’hui, il est possible d’organiser une fraction significative de la classe ouvrière et de l’ensemble des travailleurs autour d’un syndicalisme dynamique, radical, de rupture avec la société capitaliste. Pour cela, nous refusons le syndicalisme élitiste de quelques avant-gardes. Nous refusons, en particulier, de confondre organisation syndicale et organisation politique. Nous connaissons bien ce phénomène quand des structures CGT appellent à voter pour le député-maire du coin !!. Il existe aussi chez certains militants d’extrême gauche qui utilisent le syndicat comme une simple couverture pour le travail de construction de leur organisation politique. Mais le problème existe aussi chez un certain type de militantisme anarcho-syndicaliste qui confond les tâches entre ces deux types d’organisations et cherchent à ce que le syndicat prenne des positions extrêmement radicales sur des sujets variés, sans tenir compte de leur base et de la nécessité d’un syndicalisme de masse.
Les démarches ne sont pas les mêmes. Un Parti politique se constitue autour d’un programme de transformation de la société que seule une crise révolutionnaire permettra d’accomplir. Dans les luttes, il tend, et c’est normal, à raccorder les manifestations de protestation à son projet politique. Le syndicat, lui, doit organiser la défense quotidienne des travailleurs contre les empiétements du capital. Il a besoin de l’énergie et de la solidarité de toute la classe, il n’organise pas une avant-garde. Et sa façon d’aborder la politique est conditionné par ce point de départ. Le syndicat est amené à faire de la politique, à prendre position sur les grands problèmes : les attaques de la bourgeoisie bien sur, la nature de la production , la sécurité et l'environnement, la domination impérialiste etc.. Mais il est forcément limité dans son expression proprement politique à ce que peuvent assumer les syndiqués. Cela n’interdit pas, bien au contraire, l’activité de militants politiques révolutionnaires dans les syndicats. Ils apportent leurs analyses, leur compréhension, leurs propositions, précisément parce que le syndicat doit devenir une école de classe pour la libération des travailleurs. Mais ils se soumettent au débat démocratique et respectent les décisions prises solidairement. Voilà les grands axes sur lesquels, pensons-nous, doit se construire aujourd’hui un courant syndical de classe, en les défendant dans toutes les structures dans lesquelles nous sommes investis. C’est le socle, le point de départ d’un syndicalisme de classe, quelles que soient les situations particulières dans lesquelles nous nous trouvons les uns et les autres. Nous sommes tout à fait conscients que c’est insuffisant, que cela ne définit pas une orientation, une tactique, des choix syndicaux. Mais il faut en passer par là sans brûler les étapes, accepter de jeter à nouveau les fondations de nos organisations de lutte, contre toutes les pseudo évidences serinées par des bureaucrates intéressés. C’est ce que nous proposons de débattre le plus largement possible et d'utiliser comme un outil pour construire un renouveau syndical... avec Le Front Social.

Le Secrétaire du SMP CGT Sud Gironde
José BENGALA


Syndicat MultiPro CGT Sud-Gironde –
Mairie de la Reole – 1, esplanade Charles de Gaulle – 33190 La Reole
contact@syndicat-cgt-multiprosg.org

Janvier 2018





samedi 20 janvier 2018

La séparation de l'Etat et du MEDEF, une nécessité de laïcité et de défense des droits humains fondamentaux


Le MEDEF est appréhendé comme une "organisation patronale". Il s'agit avant tout d'une organisation cultuelle, dont l'objet du culte est l'argent, qu'elle prélève sur ce que nous produisons et échangeons. Elle a effectué, ils ont effectué, une OPA sur "l'entreprise", alors que le MEDEF n'est pas une organisation intéressée par les productions, mais seulement les rentes. Il s'agit également d'une organisation sectaire prête à tout pour sacrifier à son idole, en nous sacrifiant nous. Il est devenu nécessaire d'exiger la séparation de l'Etat et du MEDEF. Nous savons, désormais, que les principaux lieux de l'Etat sont des succursales du MEDEF, lequel usurpe les titres de l'Etat pour que des fondés de pouvoir réalisent ses quatre volontés. Aujourd'hui, le Front Social nous appelle à être ensemble contre le MEDEF. 

Le SMP invite les citoyens et les organisations écrivent librement à l'Union Européenne, telle qu'elle est organisée sur les "droits de l'Homme", afin de faire constater que plusieurs principes et objectifs du MEDEF s'attaquent à des principes et des dispositions de la Charte des droits fondamentaux, comme l'article II-1 sur la dignité humaine, II-3 sur l'intégrité, II-12 sur la liberté de réunion et d'association, II-21 sur la non discrimination, II-27 et II-28, sur les droits des travailleurs, ainsi que dans le même sens II-30 et II-31, II-47 sur le droit à un recours effectif et à accéder à un tribunal impartial. Le 20 Janvier, nous ferons connaître le détail de ces articles, les éléments et les raisons qui justifient la mise en cause du MEDEF comme organisation anti-sociale.

Dans les prochains jours, nous ferons connaître ici des arguments qui pourront être utilisés pour votre lettre. Ci-dessous, le tract, et le document dans lequel nous vous donnons des conseils pour la rédiger, l'envoyer.



































Le tract complet avec la deuxième page : https://drive.google.com/file/d/1a9q1W_FIdX3UjnoEp7k7WM31BYd4NJ1m/view?usp=sharing
Pour faire sa lettre, nos conseils et informations :

lundi 15 janvier 2018

"L'Amour et la Révolution" - pour l'année 2018, les termes de ce que nous voulons et pouvons






Philippe Poutou et deux de ses camarades, aujourd'hui requis en audience - notre soutien, total

C'est aujourd'hui que trois travailleurs des Ford ont été requis pour une audience au Tribunal Correctionnel de Paris. Ils sont poursuivis pour leur action, de "décoration", d'un stand Ford, au Salon de l'auto, en 2012 et 2014. Ce procès vise et les actions syndicales légales mais non classiques et les figures de ces actions, comme ici, Philippe Poutou. Celui-ci l'a dit et répété : pas d'immunité ouvrière, pendant que la grande délinquance, la délinquance en col blanc, est toujours protégé par tel ou tel droit. Les bandits de grand chemin, ou ne répondent jamais de leurs délits, sans parler parfois même de leurs crimes, ou alors ils sont poursuivis tellement lentement qu'ils meurent avant, ou alors ils sont tellement mal poursuivis qu'un vice de procédure permet de stopper les poursuites, et quand ils sont exceptionnellement condamnés, ils ne connaissent pas la case prison, bénéficiant là encore d'une immunité, malgré la gravité de leurs actes. Par contre, celles et ceux qui font, comme des gais lurons, oeuvre de leur droit constitutionnel d'expression et d'expression syndicale, sont poursuivis, s'ils ne sont pas agressés, à coup de flashball, matraques, de garde à vue, etc. La "République Française" bafoue nos Droits fondamentaux, parce que l'Etat est à la dérive. Sa servilité envers le grand patronat est un fait, un scandale, une faute. Notre syndicat adresse aux camarades jugés ce jour, un salut et un soutien, entiers, et nous invitons les camarades, les salariés et les citoyens à, le 20 janvier, mettre en cause publiquement la source de tous nos problèmes : le MEDEF, et derrière lui, le MEDEF international, Bildelberg et consorts.

samedi 13 janvier 2018

"En route vers Exarcheia" : deux diffusions réussies à la Réole et à Bordeaux, même si les représentants de l'Etat sont venus à la Réole pour...



La diffusion, les 8 et 9 Janvier, du film d'Eloïse Lebourg, sur le collectif Anepos, son animateur Yannis Youloutas, concernant le convoi de solidarité, parti de France, pour le quartier autonomiste "Exarchia", a été un succès pour les invitants, auxquels le SMP CGT SG s'était associé - depuis le récent voyage de novembre, l'un des plus durs selon Yannis Youlountas, jusqu'à cette diffusion.


Cette diffusion, qui va parcourir la France, avec ses créateurs et figures, n'est pas du goût des dirigeants actuels de l'Etat, qui préféreraient que nous nous associons à des odes publiques en faveur du Grand Mamamouchi Elyséen, de "l'Europe-UE" - celle-là même qui a fait le choix d'écraser un peuple, tous les peuples, européens, et singulièrement, le peuple grec, en lui enfonçant la tête sous l'eau quand il avait la tête à peine au-dessus de la surface. Ils ont noyé - et provoqué la mort, de milliers de Grecs, par suicide, faute de soins. Une résistance sociale s'est organisée, contre ces criminels - et leurs larbins grecs, le gouvernement de M. Tsipras. Elle se réalise, dans des conditions très difficiles, face à des forces fascistes multiples, civiques et étatiques. Et donc, la diffusion d'un film profondément humain qui raconte un tel convoi, les rencontres, l'histoire des mobilisations locales, comme celle de Kostas et de sa cuisine, est jugée "révolutionnaire" et dangereuse par les représentants de l'Etat français. Il faudrait non seulement accepter d'être laminés, mais encore de dire merci, et d'adorer celles et ceux qui envoient tant de femmes, d'enfants et d'hommes à la rue. Que les choses soient claires : ce sera NON. Oui, ce sera NON, nous ne dirons pas MERCI, et nous voulons voir partir les responsables/coupables de ces décisions qui tuent. C'est pourquoi nous allons continuer et amplifier notre soutien à cette mobilisation, européenne (grecque, française et de tant d'autres nationalités), parce que notre fraternité ne connaît pas de frontières.

Les prochaines diffusions en France sont (d'autres dates vont s'ajouter, il faut consulter le site de Mediacoop, lien ci-dessus)
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mercredi 17 janvier 2018 à 18H à l'Hélice (Toulon - 83)*
jeudi 18 janvier 2018 à 20H00 au Cinéma CGR en partenariat avec le Collectif Migrants Var Est et Utopia 83 ( Draguignan - 83)*
mardi 23 janvier 2018 à 20H30 au Cinéma L'Arverne (Murat - 15)*
vendredi 26 janvier 2018 à 20H30 à CinéDoc d'Ariège (Sainte-Croix-Volvestre - 09)*
vendredi 26 janvier 2018 à 20H00 aux Cinéastes (Le Mans - 72)*
samedi 27 janvier 2018 à 20H00 à la Librairie "Le Bleu du Ciel" (Pamiers - 09)*
jeudi 15 février 2018 à 20H30 à Ruelle Sur Touvre (16)*
jeudi 1er mars 2018 à 20H30 au Cinéma l'Atelier (Grammat - 46)*
mardi 6 mars 2018 à 20H00 à la Maison des associations (Grenoble - 38)*
samedi 5 mai 2018 à 18H00 à la Salle Polyvalente, soirée organisée par l'Association HUMUS (Chateldon - 63)*