lundi 15 janvier 2018

Philippe Poutou et deux de ses camarades, aujourd'hui requis en audience - notre soutien, total

C'est aujourd'hui que trois travailleurs des Ford ont été requis pour une audience au Tribunal Correctionnel de Paris. Ils sont poursuivis pour leur action, de "décoration", d'un stand Ford, au Salon de l'auto, en 2012 et 2014. Ce procès vise et les actions syndicales légales mais non classiques et les figures de ces actions, comme ici, Philippe Poutou. Celui-ci l'a dit et répété : pas d'immunité ouvrière, pendant que la grande délinquance, la délinquance en col blanc, est toujours protégé par tel ou tel droit. Les bandits de grand chemin, ou ne répondent jamais de leurs délits, sans parler parfois même de leurs crimes, ou alors ils sont poursuivis tellement lentement qu'ils meurent avant, ou alors ils sont tellement mal poursuivis qu'un vice de procédure permet de stopper les poursuites, et quand ils sont exceptionnellement condamnés, ils ne connaissent pas la case prison, bénéficiant là encore d'une immunité, malgré la gravité de leurs actes. Par contre, celles et ceux qui font, comme des gais lurons, oeuvre de leur droit constitutionnel d'expression et d'expression syndicale, sont poursuivis, s'ils ne sont pas agressés, à coup de flashball, matraques, de garde à vue, etc. La "République Française" bafoue nos Droits fondamentaux, parce que l'Etat est à la dérive. Sa servilité envers le grand patronat est un fait, un scandale, une faute. Notre syndicat adresse aux camarades jugés ce jour, un salut et un soutien, entiers, et nous invitons les camarades, les salariés et les citoyens à, le 20 janvier, mettre en cause publiquement la source de tous nos problèmes : le MEDEF, et derrière lui, le MEDEF international, Bildelberg et consorts.

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